Ce que j’aurais voulu te dire…

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Alors, c’est vraiment vrai, ce n’est pas juste un mauvais rêve… tu as décidé de partir.

Le vide de ton absence pèse aussi lourd qu’une tonne de glace sur ma poitrine, pendant que les « pourquoi? » et les « c’est impossible! » slament dans ma tête de tous bords, tous côtés.

Tu as décidé de tourner le dos à la vie, ou plutôt à TA vie, sans qu’on puisse avoir le temps de te rattraper et de te convaincre de rebrousser chemin.

Ça fait mal au plus profond des âmes de ceux et celles qui ont un jour eu la chance d’être touchés par ta lumière. Ça fait mal tout court, ça fait mal longtemps, et ça fait surtout mal parce qu’au fin fond de moi, à travers toutes les nuances de douleur qui se bousculent, il y a aussi un gros amas de mots que j’aurais voulu te dire, que j’aurais voulu que tu saches.


J’aurais voulu te dire…

Que ton mal de vivre, qui était grand et important, ne sera jamais plus grand ni plus important que toi.

Que les doutes, les amertumes et la peur : ça aussi, ça se chasse.

Que le son de ton rire de ténor, que tes yeux qui lancent de l’amour et que ton sourire espiègle sont de loin les trois plus belles choses qui illuminent une journée.

Que tu n’es pas seul, perdu et isolé à travers une foule : tu es celui qui enflamme les cœurs et la scène. Tu nous rassembles.

J’aurais voulu te dire tous ces mots que je n’ai jamais osé te dire auparavant…

Une chance que je t’ai

Comment tu fais pour m’endurer ?

Je suis désolée

Ne t’en va pas

Tu me manques

JE T’AIME !


J’espère…

Je ne suis pas encore prête à être en paix avec tout ça. D’ailleurs, si j’ai le choix entre vivre ma paix ou bien te la shipper express au ciel pour être certaine que tu n’en manques pas, je vais choisir la deuxième option.

Il y a tellement de coeurs qui te portent ici, mon ange, tellement de coeurs…

Si jamais un jour je me sens perdue, je vais fermer doucement les yeux. Je vais m’imaginer en plein milieu des bois, où je vais apercevoir et suivre les empreintes de tes pas, qui vont chaque fois me mener à un de nos souvenirs.

J’espère que tu vas bien et que tu ne t’inquiètes plus de rien. J’espère que le paradis n’est pas trop ennuyeux pour toi et, comme le dit la toune, « j’espère qu’ils vendent d’la bière au ciel ».

Repose en paix, doux guerrier. Je t’aime.

3 Commentaires

  1. Très beau texte…tu me rejoins beaucoup car j’ai moi aussi perdu un ami exceptionnel…merci , ça fa du bien x
    P.s. il sera toujours là

  2. Comme c’est triste et dechirant … Paix a son ame et doyceur dans la votre … Mes sympathies ???

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