Je l’ai déjà mentionné dans d’autres articles, j’aime écrire, mais j’aime encore plus lire. Alors, quand on m’a proposé de faire la lecture de certaines nouveautés littéraires de la maison d’édition Guy Saint-Jean, j’ai tout de suite répondu:
« Ben kin, ça m’t’ente! »
Voici donc mon compte rendu et mes impressions de deux romans que j’ai lus récemment…
J’ai commencé par la lecture de CENT MILLIONS D’ANNÉES ET UN JOUR, de l’auteur Jean-Baptiste Andrea. Il y a un mot qui a tout de suite attiré mon attention lorsque j’ai lu le texte de présentation du livre : paléontologue. La petite fille en moi qui trippait solide sur les dinosaures (j’aimais mieux lire des livres sur les dinosaures que de jouer avec des Barbie) s’est tout de suite imaginé suivre l’histoire incroyable d’un paléontologue qui part à la recherche d’un gigantesque squelette dans les montages.
Pour dire la vérité, j’ai A-DO-RÉ le roman, du tout début jusqu’à la fin. L’écriture de l’auteur m’a charmée dès la première page. Il y a un petit quelque chose d’accessible, une sorte de proximité dans les mots de M. Andrea. On sent vraiment que le narrateur (qui est le personnage principal) nous décrit son récit tel qu’il l’a vécu. Et tout ça nous permet de le suivre pas à pas dans son ascension du glacier et dans ses recherches avec ses collègues.
Je pouvais visualiser la montagne, le glacier, ainsi que les relations et les épreuves entre les membres de l’équipe de scientifiques tout au long du roman. C’est simple, j’avais presque l’impression d’y être moi aussi! Bref, j’ai adoré la lecture du 2e roman de Jean-Baptiste Andrea, et je promets de me procurer son premier roman, MA REINE, qui a reçu plusieurs distinctions littéraires.
J’ai poursuivi ma découverte des nouveautés littéraires avec la lecture du roman DANS LES YEUX DE KATE HANNIGAN, de Catherine Cookson. Je dois dire que je ne connaissais pas du tout cette auteure britannique plus que prolifique. Elle a écrit plus de 100 ouvrages et elle se retrouve dans le top 20 des romanciers britanniques les plus lus… Ce n’est pas rien!
Traduit pour une première fois en français, j’ai entrepris la lecture de ce roman sans trop savoir à quoi m’attendre. J’ai donc suivi Kate, le Dr Prince et les autres personnages dans leur recherche de bonheur, malgré les règles sociétales strictes de l’Angleterre du début du siècle. L’atmosphère de cette époque se traduit bien dans le roman, et on s’imagine facilement les personnages interagir entre eux. Je ne peux pas dire que j’ai été happée par le déroulement de l’histoire ni par les personnages (un peu too much à mon goût), mais l’auteure parvient très bien à nous décrire la réalité des années 20 dans un quartier pauvre d’Angleterre.
Est-ce que j’aurais eu plus de plaisir à lire le roman dans sa langue originale? Peut-être… Quoique je ne sois peut-être pas le public cible de ce genre de lecture avec l’amoncellement de drames que vivent les personnages.
Au final, j’ai bien aimé mes découvertes littéraires du printemps et j’ai déjà commencé ma lecture du nouveau livre du couple de nomades Valérie Beaupré et Alexandre Grégoire : Prêts pour la route.
Je vous en parle dans un prochain texte…