L’Institut – Un univers intéressant, un roman captivant!

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Cet été, j’ai terminé ma première année au sein de l’équipe La Journaliste. Pour célébrer cet accomplissement, et puisque mon premier article mettait en vedette mon livre préféré de Stephen King, L’Accident, j’ai choisi de faire la critique du nouveau roman du maître de l’horreur, L’Institut.

Ce livre, paru en janvier 2020, est la plus récente œuvre traduite en français de l’auteur, et elle complète bien les autres livres de l’écrivain.


Résumé

Luke Ellis est un vrai surdoué. Du haut de ses douze ans, il connaît bien plus de choses que beaucoup d’adultes. Le jeune homme de Minneapolis est toujours enjoué et ses parents sont prêts à tout pour qu’il soit heureux.

D’ailleurs, le pré-adolescent s’apprêtait à pouvoir affronter de nouveaux défis en rejoignant les rangs de l’université beaucoup plus tôt que ses camarades, mais…

Au lieu de ça, Luke se réveille à l’Institut!

Mais que fait-il là? Les adultes lui disent que c’est pour passer des tests de tous genres. Ils refusent d’expliquer davantage. Mais quelque chose lie les enfants qui sont dans cet endroit particulier et le jeune homme devra découvrir ce dont il s’agit.

Et il doit se dépêcher de percer les mystères de l’institut avant qu’il ne soit trop tard…


Ambiance

Au début du livre, j’étais un peu mélangée puisque les personnages faisaient mention de certains éléments que je ne connaissais pas. Je pensais donc avoir manqué une information importante. Finalement, je me suis rendu compte que l’auteur nous dévoile les informations nécessaires en temps et lieu, donc le niveau de lecture est assez simple pour quelqu’un qui lit régulièrement.

D’ailleurs, ce livre ressemble à Carrie, du même auteur, ainsi qu’au livre Suspicious Minds, puisqu’il est axé sur des éléments fantastiques, ainsi que l’enfer vécu par les personnages.

Ainsi, si vous avez aimé une de ces œuvres, vous allez adorer l’institut!

Comme d’habitude, les personnages des livres de Stephen King sont toujours bien présentés et construits. Ici, même s’ils sont des enfants, l’institut vient les changer pour toujours et les force à grandir beaucoup plus rapidement que prévu. Ils font donc de leur mieux pour travailler ensemble et garder le moral, malgré la noirceur qui les entoure.

Je ne dirais pas qu’il s’agit d’un point à améliorer, mais une chose m’a distraite pendant ma lecture, soit le changement de personnage principal en cours de route. On commence l’histoire en nous présentant Luke, un personnage très intéressant autant à cause de sa personnalité que de son vécu… puis on le perd de vue!

Je ne pense pas que cela devrait vous empêcher de vous attaquer à cette lecture, puisque le roman est franchement intéressant, mais c’est assez inhabituel comme pratique.


Finale enlevante

Ce que j’ai aimé de la fin, c’est qu’on arrive à comprendre la motivation des antagonistes. Selon Madame Sigsby, l’une des dirigeantes de l’institut, le travail qu’elle fait est justifié, donc elle ne se voit pas comme une méchante.

C’est un peu comme dans le monde réel, nous sommes tous le personnage principal de notre vie et assumons faire ce qui est bon

C’est donc à se demander si Luke et ses nouveaux amis ont une raison de vouloir s’enfuir à tout prix… Le bien et le mal deviennent plus difficiles à discerner, et ce, autant pour les personnages que pour nous.

Alors, est-ce que cela rend la fin ambiguë? Non, aucunement!

Stephen King s’est assuré que la fin soit concise, expliquant ce qui se produira pour le futur de l’institut, celui des personnages, ainsi que les raisons derrière les motivations de chacun ayant pris part à cette… horreur!

Malgré tout, je ne serais pas étonnée s’il y avait une suite ,puisque la fin laisse cette possibilité

En plus de laisser la possibilité à une suite, les droits visuels de l’œuvre ont été achetés par les mêmes personnes ayant produit la série Mr. Mercedes, de Stephen King. Vous pourriez donc avoir la chance de voir l’adaptation de cette œuvre sous peu!


Bref, je vous conseille fortement de lire ce roman la prochaine fois que votre horaire vous le permettra.

Les 600 pages peuvent sembler longues à lire, mais une fois commencé, vous ne pourrez plus vous arrêter…

L’Institut est un livre qui nous stresse, en ce qui concerne le destin des personnages, autant qu’il nous fait rire et pleurer. Bref, un roman vif en émotions, qui a été merveilleusement bien construit.