Après trois mois de confinement, je suis devenue folle… des plantes!

0
1094
Brooke Cagle - Unsplash

Le 14 mars, date du début de l’état d’urgence sanitaire au Québec, j’avais deux plantes chez moi. L’une d’elles ne nécessitait pas beaucoup d’entretien, une senserveria cylindrica et l’autre, une hypoestes, avait mangé une volée depuis que je l’avais achetée, un peu avant les Fêtes. Elle manquait solidement d’amour, mais ne manquait pas d’eau pantoute…

Elle aurait pu être championne en natation, bein honnêtement.

Faut savoir qu’en novembre, j’avais acheté trois jolis cache-pot en tissus à Boston pour attacher au mur. Ainsi, mon chat n’allait pas se faire une salade avec les plantes.

J’ai ensuite acheté trois belles plantes vertes et, en quelques semaines, j’en ai perdu une, puis l’hypoestes était sur le respirateur artificiel à force d’être dans un coin sans lumière… ou presque.

J’ai fini par acheter des remplaçantes en plastique fraîchement cueillies au IKEA, car j’ai réalisé que j’avais le pouce jaune-brun (plutôt que vert), soit la couleur du feuillage de mes défuntes plantes.

Donc avec ça, et la crainte que mon chat dévore la verdure décorative, j’avais fait un trait sur les vraies plantes…


Une nouvelle passion

Prudence Earl – Unsplash

Mais, lorsqu’on est coincé chez soi, qu’on ne peut pas aller magasiner ni voir ses amis trop trop, on se trouve de nouvelles passions. J’aurais pu essayer le Yoga, devenir végane ou apprendre à jouer de la guitare, mais en avril, je suis tombée sur un groupe Facebook d’amoureux des plantes.

Je n’ai aucune idée comment j’ai atterri là, probablement en voulant sauver mon hypoestes qui hurlait (en décibels de plantes) qu’on vienne l’achever pour de bon et mettre fin à ses souffrances.

j’ai vu plein de photos de feuillages tout aussi beaux qu’impressionnants

Puis j’ai découvert que certaines BELLES plantes n’étaient pas dangereuses pour minou. J’avais déjà vu une affiche chez le vétérinaire et c’était toutes des plantes à fleurs pour mettre dans le jardin de ta grand-mère. Bof! Surtout que la mode est aux Monsteras et compagnie. J’ai donc fini par faire mes recherches, puis au bout de quelques jours, j’ai débarqué au centre de jardinage… là où le carnage a commencé.

Par carnage, je veux dire que mon portefeuille s’est fait déplumer pour de vraies feuilles…


Trois mois plus tard…

Timothy Buck – Unsplash

Je te rappelle qu’en mars, j’avais une senseveria qui se portait relativement bien et une Hypoeste mal en point. Trois mois plus tard, j’ai environ une trentaine de plantes et, puisque je déménage dans les prochaines semaines, je me retiens avec peine et misère pour en acheter d’autres.

Mais après… watch out ma fille,
je vais faire une virée de fou!

Sans faire de blague de pandémie, on dit que la deuxième vague sera pire, dans mon cas, la deuxième vague d’achats de plantes va être infernale. Bref, pour en revenir à celles qui ont déjà élu domicile chez moi, je me suis tellement informée sur l’entretien que je suis fière de dire que so far so good, je crois avoir le pouce vert!

Même que la mourante reprend vie et s’embellit au fil des jours: une miraculée!


J’ai contaminé les autres!

Katya Austin – Unsplash

En plus, je ne me gêne pas de partager ma nouvelle passion, qui a déjà fait des adeptes dans mon entourage. Autant des amies que ma mère qui commencent à acheter des plantes à gauche et à droite.

J’ai même commencé un cours gratuit d’université sur les plantes avec une base de biologie. T’sais, t’es maniaque ou tu ne l’es pas. Pis ça, c’est sans parler du bonheur de voir ta plante faire des nouvelles feuilles/des bébés et d’analyser le feuillage dans les films et émissions, pis dans les commerces que tu visites.

Soudainement tu te mets à conseiller la préposée du garage sur le ficus qui semble se battre pour vivre entre deux chaises sans luminosité du soleil!

Je promets un article au cours de l’été sur de belles plantes à avoir si tu as un chat, et leur entretien! Mais je me laisse encore quelques semaines, genre le temps de déménager et…

d’en acheter encore PLEIN D’AUTRES!