J’en ai déjà parlé dans un article précédent : 18 mois ont été nécessaires à la conception de notre beau Harrison. Pour certains, 18 mois, ce n’est rien. Mais pour nous, ça a semblé une éternité!
Pourquoi? Parce que chaque mois, tu espères ne pas avoir tes règles, tu pries tous les saints pour que la magie ait enfin opéré… mais chaque fois, tu reçois une claque au visage, et ce, 17 fois plutôt qu’une dans notre cas.
Une autre raison qui fait en sorte que les jours paraissent des semaines, et les semaines paraissent des années est le fait qu’on se sente seuls au monde pour traverser cette tempête…
Pourquoi ne parle-t-on pas ouvertement de problèmes de fertilité, alors qu’un couple canadien sur six en âge de procréer en souffre?
Oui oui, vous avez bien lu : un couple sur six a de la difficulté à concevoir un enfant ou à mener une grossesse à terme; 16,6% : c’est énorme! Et pourtant, quand on le vit, on n’ose pas en parler… d’où le sentiment d’isolement.
Quand j’ai décidé d’en parler pour la toute première fois, parce que j’en ressentais le besoin et que je souhaitais aider ne serait-ce qu’une seule femme autour de moi à se sortir de cette solitude, jamais je n’aurais pu imaginer recevoir AUTANT de témoignages en privé.
Je dis bien « en privé », car encore une fois, rares sont les gens qui osent en parler ouvertement… et pourtant, il n’y a rien de honteux à éprouver des problèmes de fertilité, et c’est loin d’être un échec, je vous le confirme!
Une ressource en or!
Dernièrement, on m’a introduit à la plateforme www.planpositif.ca, et je vous avoue que j’aurais payé cher pour avoir accès à cette ressource essentielle durant les 18 mois où on nageait dans le néant (et l’inquiétude), Frank et moi.
On retrouve sur la plateforme des renseignements sur la fertilité et sur la santé reproductive, en plus d’un répertoire de cliniques de fertilité à travers le pays. C’est hyper accessible, facile à utiliser et vraiment éclairant!
Mesdames, il est important de connaître les options qui s’offrent à vous, si vous avez un problème d’infertilité. N’hésitez pas à parler à votre médecin de vos préoccupations, car les spécialistes de la fertilité ont des outils qui peuvent vous aider à augmenter vos chances de concevoir un enfant…
Et je sais que demander de l’aide n’est pas toujours facile, mais de grâce mesdames, cessez de souffrir en silence, prenez action, parlez-en!
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Cet article est commandité par EDM Serono,
mais les opinions exprimées sont les miennes.
Très bel article Véronique! C’est vrai qu’il ne faut pas avoir la crainte d’en parler. Bien souvent, on se rend compte qu’il y a pleins d’autres personnes qui vivent la même chose.
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