C’est la 3e fois en l’espace d’une semaine que je traverse la frontière entre l’Argentine et le Chili. 4 heures de bus plus tard, me voici à El Calafate, en Patagonie Argentine, accompagnée du groupe avec qui je suis allée aux Torres.
El Calafate est le point de chute pour se rendre au glacier, le Perito Moreno, dans le parc national de Los Glaciares. Pour s’y rendre, il est possible de tenter le stop, de louer une voiture ou tout simplement de payer pour un transport (compter 500 pesos argentins aller/retour).
Psssit! Si vous vous attendez à parcourir des sentiers en pleine nature, vous allez être déçues. Le site est intégralement aménagé de passerelles et on le parcourt en moins de deux heures.
Ce glacier, qui n’est pas en recul, est assez impressionnant avec ses 30 km de long, 5 km de large et 60 à 70 m de haut.
Je suis restée là à contempler ce monstre, à observer et à écouter les amoncellements de glace se détacher et fracasser l’eau
Un vrai spectacle de la nature!
ll est possible de payer des excursions en bateau ou en kayak et même de s’offrir le plaisir de marcher sur le glacier!
En direction du Fitz Roy à El Chalten
Le groupe se sépare à El Calafate et nous ne sommes plus que trois à poursuivre le chemin pour nous rendre à El Chalten. On opte donc pour le stop. On peut d’ailleurs dire que nous avons eu beaucoup de chance et que nous n’avons pas attendu si longtemps… seulement 15 minutes.
Un premier conducteur nous emmène jusqu’à l’intersection. À ce niveau, on attend seulement 30 minutes pour finalement rejoindre El Chalten en moins de 3 heures. Nous avons été plus rapides que le bus!
eh oui, c’est possible de voyager en stop en Argentine. Et c’est d’ailleurs culturel… mais, munissez-vous d’une tente!
À El Chalten, Mariano nous offre l’hébergement. La première nuit, nous étions seulement 6, en comptant notre hôte. Mais la 2e nuit, nous étions 11 personnes à dormir dans une seule et unique pièce, entassés les uns sur les autres. Ce souvenir restera à jamais dans mes souvenirs… Il faut dire que nous étions deux par matelas une place!
Bref, on peut dire qu’en Patagonie, j’ai vécu beaucoup d’expériences!
Le climat dans ce coin de pays est incertain… et surtout en avril. Le deuxième jour, avec le temps pluvieux et enneigé, nous attendons que le soleil revienne pour faire une courte randonnée pour nous rendre jusqu’à la cascade.
Sur le chemin du retour, on a la chance de marcher à côté d’une biche…
Un moment unique!
Après avoir passé une nuit agitée avec 10 autres personnes, on se lève aux aurores (encore!) pour commencer la marche dès 8 heures du matin. L’objectif : parcourir tous les chemins (ou presque) du parc…
Soit un total de 40 km et repartir le soir même en bus
L’objectif a bel et bien été atteint, même si l’ascension jusqu’au Fitz Roy a été difficile. À cette époque de l’année, il fait de plus en plus froid et la dernière étape peut être dangereuse, en raison de la glace sur la roche.
Il faut donc redoubler de prudence et de patience!
Malheureusement pour nous, le temps s’est rapidement couvert et nous n’avons pu profiter du Fitz Roy que pendant 5 minutes. Le froid est pénétrant, on ne peut pas rester longtemps au sommet. On poursuit et on rebrousse chemin en réempruntant la portion gelée. On fait ensuite un détour pour voir le glacier Piedras Blancas et on se dirige ensuite en direction de la Laguna Torres.
À noter : à partir du 1er avril, le parc est gratuit!
À la fin de la journée, complètement épuisée, on s’offre un verre de vin avant de passer… 24 heures dans le bus!
En direction de Bariloche, la petite Suisse
À Bariloche, je suis hébergée chez Guille, qui m’invite à découvrir sa ville d’adoption. Dès mon arrivée, on fait connaissance et on décide d’aller danser un peu la salsa.
Le lendemain, il me fait découvrir le Cerro otto et nous faisons le circuito chico. La journée se termine au bar Patagonia, où nous passons une nouvelle soirée à danser et à écouter un band de musique live.
Bariloche a été très relax pour moi. Se promener, découvrir un peu plus la culture argentine, danser et manger des spécialités :
ça fait du bien!