Ma montée de lait sur l’allaitement

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Photo : naitremere.fr

Je n’ai jamais voulu allaiter. Et quand je dis jamais, c’est vraiment JAMAIS! Autant je trouve le geste magnifique (ainsi que celles qui le font avec fierté), pour moi, c’est un non catégorique.

Je ne peux même pas m’imaginer donner le sein à mon enfant… comme si cette image ne loadait pas dans mon cerveau.

Échec de téléchargement.

Pourtant, ce n’est pas par pudeur, car je suis très à l’aise avec mon corps. En fait, je ne peux pas vraiment expliquer le pourquoi du comment, mais c’est ainsi et ma décision est prise… depuis longtemps!

D’ailleurs, j’ai réussi à faire comprendre mon point de vue à mon chum et (après de nombreux argumentaires) il a finalement accepté et il respecte ma décision. Il a même promis de me soutenir jusqu’au bout là-dedans. Et quand je dis « soutenir », c’est que je sais ce qui s’en vient… à l’hôpital et au quotidien.

Car chaque fois que je parle de ma décision, les gens me posent des questions remplies de jugement! Je me suis souvent fait traiter d’égoïste de ne pas vouloir donner « ce qu’il y a de meilleur » à mon enfant. Je trouve ça épouvantable que les gens se permettent de juger MA décision.

Mon corps, c’est mon corps, ce n’est pas le tien. Tu as ton corps, alors laisse-moi le mien et… MÊLE-TOI DONC DE TES AFFAIRES!


La pression d’allaiter

Photo Instagram @burzolife

Hier, une amie m’a transféré un article du Journal de Québec titré « Maternité: la pression d’allaiter dénoncée » en me mentionnant que c’est exactement ce qu’elle a vécu à l’hôpital où elle a accouché, soit au CHUM. Elle était à bout de forces (elle a été en travail plus de 30 heures), n’avait pas de montée laiteuse, son bébé perdait du poids dangereusement et les infirmières continuaient à « l’obliger » à allaiter, alors qu’elle les suppliait de switcher au biberon.

En temps normal, elle aurait tenu son bout, mais avec la fatigue extrême et le débalancement hormonal, elle n’arrivait pas à leur tenir tête et a cédé à leur chantage… Mais la première chose qu’elle a faite en arrivant à la maison, c’est de donner le biberon et n’a plus jamais allaité.

Suis-je la seule à trouver ça épouvantable?

C’est du vrai lavage de cerveau cette histoire! Ces infirmières forment-elles un cartel pro-allaitement? Bref, c’est fou!

Aye, rendu en 2019 (bientôt 2020!), ne venez pas me dire que le lait maternisé n’est pas une bonne alternative. Évidemment, il ne pourra jamais égaler le lait maternel, mais avec toutes les percées technologiques, c’est certain qu’ils ont trouvé le moyen de s’en approcher le plus possible.

Alors, est-ce qu’on peut laisser les femmes prendre leur propre décision sans les juger, s’il vous plaît?


Une décision personnelle

Photo : mamande4.fr

Dans mon livre à moi, le plus beau cadeau qu’un enfant peut avoir, c’est des parents heureux. Donc, si la maman n’est pas à l’aise d’allaiter, pourquoi la forcer et la mettre dans une position d’inconfort qui risque de se faire ressentir chez le poupon?

Je comprends que c’est un beau moment de symbiose entre la mère et son bébé, mais si ça me vire à l’envers chaque fois que c’est l’heure du boire, il est où le bénéfice? Et pour lui et pour moi?

Bref, tout ça pour dire que la décision d’allaiter ou non est ULTRA personnelle et ne devrait concerner personne d’autre que la maman.

Après tout, n’est-elle pas la personne la mieux placée pour savoir ce qui est le mieux pour elle et son bébé?

#VivreEtLaisserVivre