Le Journal d’une nanny : Chapitre 1 – Le pourquoi du comment

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D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu une attirance, voire même une fascination pour les enfants. Je les aime tous et je trouve captivant de les voir évoluer dans leur petit monde à eux.

L’instinct maternel est donc ce que je qualifierais d’inné chez moi.

J’aurais d’ailleurs pu créer mon propre « Club des Babysitters », quand j’étais jeune, tellement j’étais sollicitée. En effet, de 11 à 16 ans, je gardais des enfants pratiquement chaque vendredi et samedi soir. J’étais bookée des semaines à l’avance et j’avais parfois même des listes d’attente, au cas où une famille se désiste… Bref, j’avais la touch avec les tout-petits!

Même si j’ai délaissé le gardiennage en vieillissant, j’ai toujours gardé cet amour des enfants. Ainsi, quand j’ai décidé de m’offrir une immersion, après le cégep, afin d’apprendre l’anglais avant d’entrer sur le marché du travail, le rôle de nanny me semblait tout naturel.

Eh non, je n’ai pas fait comme la plupart des jeunes adultes qui décident de partir dans l’Ouest canadien pour cueillir des fruits et faire du snowboard. Moi, j’avais besoin de m’échapper du climat canadien… maudit hiver!

Au départ, l’Angleterre me faisait de l’œil. Par contre, mes parents ne semblaient pas chauds à l’idée de m’envoyer sur un autre continent. C’est donc en parlant avec une copine à moi, ma belle Émilie, qui avait une fascination pour la Californie, que j’ai changé de cap.


Recherche : famille parfaite

Ensemble, Émilie et moi avons pris la décision de nous inscrire sur le site Aupair, qui se veut un « site de rencontre » pour les familles et les nannies. C’est ainsi que nous avons commencé nos recherches pour trouver deux familles dans la même ville.

Après avoir scruté des dizaines et des dizaines de profils, à la recherche des familles parfaites, nous avons arrêté notre choix sur la ville de Sacramento.

Bon, on aurait préféré être plus au Sud, mais quand on a des contraintes particulières à respecter, on doit baisser nos critères.

Émilie a donc choisi une famille de trois enfants (Casey 1 an, Kandle 4 ans et Morgan 6 ans) et moi de deux enfants (Benjamin 3 ans et Mariel 12 ans).

Après plusieurs échanges de courriels et quelques conversations téléphoniques, on a finalement décidé d’annuler notre abonnement au site Aupair (qui charge des frais faramineux pour les familles qui engagent des nannies), et de continuer par nos propres moyens.

Vous allez comprendre dans le prochain billet pourquoi ce n’était pas une bonne idée, mais bon…

On book finalement nos billets d’avion (aller simple) pour l’expérience qui allait changer notre vie… littéralement!

Poursuis ta lecture juste ici, avec la 2e partie : Le grand départ