Quand la pluie s’arrêtera – coup d’envoi réussi chez Duceppe!

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Quand la pluie s'arrêtera
Crédit: Caroline Laberge

Nous sommes en 2039. Il pleut, encore et toujours. Le poisson est rare : seulement pour les bien nantis. Gabriel attend anxieusement l’arrivée d’un fils qu’il n’a pas vu depuis vingt ans.

Quand la pluie s’arrêtera est une pièce de théâtre créée en 2008 par l’Australien Andrew Bovell et traduite et mise en scène par Frédéric Blanchette. Chez Duceppe jusqu’au 14 octobre, elle marque le début de cette nouvelle saison et il s’agit définitivement d’un début réussi!

Bruit de pluie et corde tombant du plafond, métaphore de cette pluie torrentielle. C’est sur fond de changements climatiques que débute la pièce, un sujet d’actualité qui trouve écho d’une génération à une autre.

Quand la pluie s'arrêtera
Crédit: Caroline Laberge

Il s’agit d’une fresque multigénérationnelle, où nous voyons évoluer quatre générations d’une même famille, de 1959 à 2039. Tantôt à Londres, tantôt en Australie, nous voyageons d’un pays à l’autre, d’une époque à une autre. Ces dernières se chevauchent, les retours en arrière et sauts en avant étant récurrents. Bien que mélangeant au départ, ils nous amènent à comprendre petit à petit l’histoire de cette famille et à nous dévoiler ses côtés les plus sombres.

« Mais, avoir rien à dire c’est aussi avoir tellement de choses à dire qu’on n’ose pas commencer à parler »

Phrase clé, elle résume à elle seule le propos de la pièce : ce problème d’incommunicabilité entre les époux, entre la mère et le fils et entre le père et le fils.

Problème qui se perpétue de génération en génération, mais qui, ô espoir, se résoudra peut-être en 2039.


Pourquoi voir Quand la pluie s’arrêtera ?

D’abord pour son texte, son histoire, son propos, mais aussi, pour sa mise en scène et ses décors.

Si vous n’êtes pas dans la métropole, la pièce sera en résidence au Trident à Québec, du 16 janvier au 10 février 2018