Quelle belle surprise j’ai eue quand on m’a donné l’opportunité de lire le dernier roman de Marie-Joëlle Pratte, Les grands départs. Par un heureux hasard, j’avais ce roman sur ma liste de livres à lire au courant de l’été.
J’étais donc très emballée à l’idée de le lire et d’ensuite vous donner mes impressions!
Premièrement, je dois dire que j’ai été trèèèès touchée de recevoir le livre avec une petite note écrite à la main par l’auteure. Une petite note qui me dit qu’elle espère que ma lecture me permettra de m’évader et qu’elle me procurera de doux moments.
Merci Marie-Joëlle. Vraiment!
Réflexions & interrogations
Et du doux, il y en a tout plein dans ce roman. Un petit roman qui se lit sans trop s’en rendre compte, dans lequel on tourne les pages une après l’autre sans voir le temps filer.
Je vous confie quelque chose : j’aime faire mes lectures lorsque je prends mes repas. C’est, pour moi, une belle façon de m’accorder du temps et de profiter de cette petite accalmie dans ma journée.
J’ai donc débuté ma lecture de Les grands départs en entamant mon petit déjeuner, assise à la table de ma cuisine. On se laisse rapidement embarquer dans l’histoire et les états d’âme de Julia, le personnage principal. Bien que je ne m’identifie pas trop à la citadine qui a une vie où elle enchaine les projets et les contrats au point où elle oublie parfois de s’accorder du temps, je peux quand même m’identifier à ses réflexions, ses doutes et ses interrogations à savoir si elle a choisi le bon chemin dans la vie.
Un certain extrait du livre m’a particulièrement touché et, ce qui est étonnant, c’est que cet extrait se trouve à la page 19, soit au tout début du roman! Je vous en partage un petit bout :
« La vérité, c’est que ce ne sont pas nécessairement les meilleures qui réussissent dans la vie. Ce sont plutôt celles qui travaillent fort et qui n’abandonnent pas leurs rêves à cause de l’opinion des autres ou de leur petite voix intérieure qui leur dit qu’elles ne seront jamais assez. Ce sont celles qui laissent leurs rêves évoluer qui finissent par les réaliser. Ce sont celles qui gardent l’esprit ouvert et qui croient que tout est possible ».
Ce genre de phrase aurait pu se trouver en conclusion de l’histoire. Mais, de la retrouver au tout début m’a donné le goût de poursuivre ma lecture et de découvrir comment le personnage allait réussir à atteindre cet objectif qui m’a tant parlé!
J’ai donc suivi Julia dans ses états d’âme, ses réflexions et son quotidien sans trop me presser, en prenant le temps, tout comme elle. Ce temps qui parfois nous file entre les doigts et qui nous rappelle régulièrement que, oui, la vie avance… mais qu’elle est encore plus belle avec les années qui passent!
Merci mille fois, Marie-Joëlle, pour ces petits moments de plaisirs et pour la douceur de tes mots. Ça me donne encore plus envie de lire ton prochain roman…