Ne laisse personne te persuader que la vie n’est pas un conte de fée

0
647
Photo Toni Hukkanen, Unsplash

J’suis encore en train de chercher ma place. Encore en train d’apprendre à me connaître… parmi mes réussites, mais aussi parmi mes échecs.

Je suis constamment en remise en question. J’apprends, de jour en jour, ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Ce que j’accepte et ce que je n’accepte pas.

J’ai souvent pensé que, pour être heureuse, tu dois faire ton 9 à 5 la semaine, pis avoir tes fin d’semaine off. Que, même si ta job n’est pas la meilleure du monde, c’pas grave, parce qu’au moins la fin d’semaine, tu peux t’faire du fun, voir ceux que tu aimes et combler tes autres besoins.

Y’a des choses pires que ça, que j’me disais…

Mais tu sais quoi? C’est à force de penser comme ça que j’me suis perdue.


S’écouter

Photo : fotografierende, Pexels

C’est correct si toi, c’est c’que t’aimes. On est tous différentes. Sauf que le plus important, c’est d’se respecter. Respecter les autres qui ne sont pas pareils, mais surtout, respecter tes propres besoins à toi.

Tu as le droit de faire ce qui te fait vibrer. Si toi, profiter de ta vie à 100 miles à l’heure pis travailler dans un petit café pour combler tes besoins de base c’est en masse : go for it. Si ce qui te rend heureuse, c’est de travailler 70h/semaine, c’est ben correct aussi!

Ça fait un p’tit bout que j’me demande ce qui ne tourne pas rond avec moi. Depuis quelques mois, l’anxiété a refait surface de plein fouet dans ma vie. Mon insécurité aussi et tout ce qui vient avec. Le négatif était beaucoup plus présent que le positif. Pourtant, je m’entraînais et j’avais commencé le yoga… J’essayais chaque jour de m’épanouir en tant que personne et de retrouver la fille-fleur que j’étais il y a un an.

Mais j’avais l’impression que la seule chose que je faisais, c’était de tourner en rond…

Jusqu’à ce que je m’aperçoive que ce que je faisais 35h/semaine ne me satisfaisait plus.

Au-delà de ça, ça me rendait malheureuse. Pas parce que la job était plate, mais parce que je ne m’épanouissais plus.

Est-ce que tu sais à quel point le travail que tu fais la majeure partie de ton temps influence tout le reste de ton quotidien? Si tu ne te sens pas valorisée et que tes tâches ne te représentent pas du tout, c’est dur d’être fière de toi et de te sentir accomplie. Pis ça, ça joue beaucoup sur le moral. Beaucoup plus que tu ne peux l’penser…

T’as le droit de faire ce que t’aimes, de mettre tes forces de l’avant et d’les exploiter, car tu es le seul maître de ta vie.

  • Ne laisse personne te faire croire que tu ne mérites pas ce que tu vaux.
  • Ne laisse personne te dire que t’es pas correct comme t’es.
  • Ne laisse personne t’enlever ton coeur d’enfant.
  • Ne laisse personne te dire que tu ris trop fort pis que ta personnalité tape sur les nerfs.
  • Ne laisse personne te faire croire que la vie n’est pas un conte de fée.

Parce que j’te jure que ton conte de fée à toi, tu peux le créer!


Créer son rêve

Photo : luizclas, Pexels

Tu as deux choix dans la vie :

  1. croire ceux qui te disent que tu ne vis pas dans un rêve
  2. créer la vie de tes rêves

Écoute-toi donc pour une fois. Enlève de sur ton chemin tout ce qui t’empêche de fleurir et de devenir la fille-fleur que t’as envie d’être. Fais le ménage pis garde juste c’qui est beau. Garde ton coeur d’enfant (c’est tellllement important!). Secoue la poussière, même si tu dois clore des cycles.

Pis j’ten supplie, n’aies pas peur: FONCE!

C’est pas parce que quelque chose te convenait hier qu’il doit te convenir encore aujourd’hui. Toi aussi, tu pousses, tu grandis. Pis c’est ça qui est beau. N’attends pas que l’ombre des autres éteigne ta lumière pour t’éloigner de c’qui ne fait plus ton bonheur. Mais si tu en arrives là, sache que les bourgeons finissent toujours par repousser (vive le printemps!).

Allez, souffle un petit peu plus fort sur les nuages, ça vaut réellement la peine.

Aujourd’hui, j’ai quitté mon emploi parce que je n’étais plus heureuse et non, je n’ai pas attendu de trouver un autre emploi avant de partir. Je suis partie, c’est tout.

Pis tu sais quoi? C’est la première fois de ma vie que j’suis pas stressé par rapport à ça. J’me sens tellement bien face à ma décision et j’ai confiance en la vie. J’ai du potentiel et je sais, au plus profond de moi, que je vais trouver quelque chose de bien pour moi.

Merci la vie d’me mettre à l’épreuve comme ça chaque jour.

C’est grâce à des épreuves comme celle-ci que j’suis qui j’suis aujourd’hui!