Voyager, c’est merveilleux, c’est magique et on partirait pratiquement tous les mois si on le pouvait! Mais, une activité aussi incroyable peut aussi se transformer en véritable casse-tête, voire en cauchemar, lorsque l’organisation laisse à désirer…
Pour t’éviter de faire une crise de nerfs avant ta prochaine escapade, voici quelques conseils issus de mésaventures qui me sont arrivées en voyage.
Réserver sa chambre trop rapidement
Normalement, je vérifie les commentaires des voyageurs avant de réserver dans un hôtel. Mais, cette fois-là, j’ai simplement opté pour l’option la moins chère. J’avais vu des photos de l’endroit, qui me semblait bien pour le prix. J’arrive donc à l’hôtel, à Whitehorse au Yukon, pour faire mon check-in.
Le lobby était peu inspirant, mais… la chambre était pire!
Croyez-le ou non, il fait chaud au Yukon en été et c’était la canicule ce jour-là… et je n’avais qu’un petit ventilateur poussiéreux pour la nuit! L’ensemble de la chambre était inquiétant avec un lit tout croche, des murs sales et une fenêtre qui hurlait le besoin d’être changée. C’est là que j’ai eu l’idée de lire les avis sur internet qui, presque unanimement, déploraient la présence de puces de lit. Et les plus récents commentaires dataient d’une semaine…
Ne pouvant plus annuler la réservation, j’ai simplement remis les clés au comptoir et j’ai réservé ailleurs. J’ai donc payé deux chambres pour cette seule nuit, mais j’ai pu dormir dans un lit sans puces et avec l’air climatisé. Thank God!
La morale de l’histoire : toujours lire les commentaires avant de réserver une chambre!
Brain freeze à l’aéroport
N’ayant que quelques succursales de Booster Juice au Québec, lorsque j’en vois une dans un aéroport, je m’y précipite pour prendre un gros smoothie. J’étais donc à Vancouver lorsque j’ai eu le plaisir de me commander un breuvage grand format, pour ensuite passer la sécurité. Et toute personne qui voyage sait que les contenants de plus de 100ml doivent être jetés ou vidés à ce point de contrôle.
J’avais oublié cet important détail, alors que je savais pertinemment que je devais m’y rendre au plus cr*ss pour être à l’heure… oups!
J’ai donc profité du temps disponible dans la file d’attente de la sécurité pour clancher mon smoothie. Sauf que, ça avançait un peu trop vite à mon goût, et j’ai dû terminer le tout en cinq minutes. Un gros smoothie du Booster, c’est gros longtemps! Et cinq minutes pour le terminer, ça gâche le party!
La morale de l’histoire : ne pas acheter de breuvage AVANT d’avoir passé la sécurité… si tu n’as pas de temps à tuer.
Un vol à regarder le plafond de la cabine
La plupart des transporteurs aériens offrent maintenant le service de divertissement à bord, avec des écrans de télé sur le dossier devant toi. C’est assurément un moyen efficace de rendre moins pénible les longs vols. Sauf que, si tu ne te fies qu’à ça, une malchance est si vite arrivée…
J’ai eu le bonheur d’être la passagère aux prises avec un écran non fonctionnel, alors que l’avion était plein. Pour ajouter à mon plaisir, je n’avais pas de musique ni de films disponibles hors ligne sur mon cellulaire, je n’avais pas apporté de livre ni rien d’autre pour passer le temps. Une chance, le vol ne durait que quatre heures. Mais, le petit magazine du transporteur n’a pas été un divertissement de longue durée.
La morale : téléchargez toujours de la musique et des films disponibles hors ligne avant un vol.
Réserver sa chambre trop rapidement – prise 2
Cette fois, j’avais fait les vérifications. C’était un hôtel d’une chaîne quand même connue, les commentaires étaient positifs et les chambres semblaient bien. L’endroit était bien situé, à quelques minutes de voiture du centre-ville de Saskatoon. Le seul hic, c’est qu’en arrivant sur place, j’ai réalisé que l’hôtel était un truck-stop. C’est-à-dire que tous ceux qui y logeaient étaient des chauffeurs de camion et que le stationnement s’apparentait à une forêt de camions.
Laisse-moi te dire qu’un hôtel en Saskatchewan avec que des camionneurs, c’est un brin intimidant. Surtout quand tu déjeunes avec 14 chauffeurs autour de toi à 7h le matin. Bon, j’admets que ce n’était pas dramatique, mais je vais éviter les trucks-stops les prochaines fois.
La morale : lire les détails de l’hôtel avant de réserver.
Bye-bye mascara
De retour aux fameux liquides et à la sécurité dans un aéroport. Donc, je fais un rappel, seuls les contenants de 100mL sont acceptés à ce point de contrôle et le tout doit entrer dans un sac ziploc de 1L. J’ai donc ma petite trousse de contenants de 100mL qui entre facilement dans le ziploc. Sauf que, le gars de l’inspection décide de vider mon petit sac de maquillage et ajoute quelques trucs, dont du fond de teint et… du mascara!
Je comprends pour le tube de fond de teint, mais pas pour celui en bâton et pas pour le mascara, quand même! Je lui montre alors que l’un des fonds de teint n’est pas en liquide, puis pour le mascara… on me confirme que c’est un liquide et qu’il n’entre pas dans le ziploc. Aussi niaiseux que ça puisse paraître, il a dû partir visiter les poubelles.
La morale : le mascara… c’est un liquide.
Alors mesdames, évitez de vous faire prendre dans des situations ridicules comme celles-ci…
Sur ce, je vous souhaite de belles vacances d’été!