Bûche, tourtière et… culpabilité!

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Bien que cette année, le temps des Fêtes soit plus tranquille, ça n’empêche pas les festivités avec un cercle plus restreint. Un p’tit Noël intime avec ses enfants et/ou son conjoint/e : personne ne va dire non à ça! On fait toujours la blague, à ce temps-ci de l’année, que ce sera une « orgie de bouffe » et qu’évidemment, les inscriptions au gym vont exploser dès le 2 janvier.

Bon, l’ironie étant que tu devras t’entraîner chez toi et faire le deuil du gym pour les prochaines semaines!

J’aimerais toutefois tourner les projecteurs sur l’orgie de bouffe. Certains… ou devrais-je dire PLUSIEURS d’entre nous vont se sentir coupables par après. Coupables d’avoir trop mangé. En chiffres, une étude américaine a révélé en novembre 2020 que 48% des répondants étaient plus stressés par la tentation de la nourriture malsaine des Fêtes que tout le reste… Près de la moitié!

Effectivement, c’est rare que le menu de Noël se résume à une salade, des p’tits légumes avec du houmous, et un filet de saumon citronné. Si tu regardes rapidement la section Noël du site de Ricardo, tu vas avoir des recettes de tartes, de gâteaux, de brioches et de sangrias. 

On peut pratiquement entendre le cri d’une nutritionniste en pleure, entre deux bouchées de salade de patate.

N’empêche, je fais la blague, mais nutritionnistes, diététistes et médecins vont probablement s’entendre pour dire que ce n’est pas la fin du monde. Alors toi, oui toi, écrase-moi ça cette culpabilité-là… et ce stress-là de trop manger. Ce n’est pas parce que tu vas manger ta vie pendant deux ou trois jours que tu vas prendre 50 livres et ne plus jamais les perdre.

Évidemment la modération a toujours sa place, si tu ne veux pas finir avec des hauts le cœur, parce que six portions de bûche de Noël, c’était peut-être too much


Du pain sandwich à n’en pu finir

J’avoue que j’ai toujours moi-même cette pression mentale de ce qui m’attend pour les Fêtes. Chaque année, c’est toute une histoire prévoir le menu avec ma mère. Nous sommes toutes les deux des foodies dans l’âme et c’est inévitable, le repas des Fêtes doit être parfait!

Par les années passées, lorsqu’on recevait de la famille, ma mère prenait plaisir… même un peu trop de plaisir… à préparer du stock pour nourrir un village au complet, alors qu’on était maximum 10 personnes. Imagine la quantité de restants quand tout le monde repartait chez eux…!!!

Et devine qui était pogné pour manger du pain sandwich réinventé, des croissants maison et des baluchons au fromage pendant une semaine? C’est Bibi!

Donc clairement, du 23 décembre au 1er janvier, je passe ma vie en pantalons de jogging très larges et en chandails mous, deux fois plus large que la normale. Je me déplace en roulant, avec une tasse de thé au gingembre à la main pour digérer le carnage, tout en marmonnant des regrets jusqu’à ce que dégonflement s’en suive.

J’appréhende donc ce moment chaque année, en me disant que c’est mauvais pour ma santé, que je vais seulement prendre UN gros repas et ensuite, on ne lésine pas sur les légumes et les salades…

Sauf qu’à bien y penser, ça’arrive
rienqu’une fois par année!

Si tu venais ici pour lire des trucs sur comment gérer ta rage de bouffe aux Fêtes, #SorryNotSorry! Je vais plutôt te souhaiter de te bourrer la face en masse, pis tu gèreras tout ça après les Fêtes, sans culpabilité, avec un p’tit thé, pis ben de la bienveillance.

Sur ce, bon app’!