Bonne fête Montréal – Un spectacle hétéroclite qui manquait d’unité

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Photo : Christinne Muschi / MONTREAL GAZETTE

Alors que des milliers de personnes s’étaient réunies pour l’illumination du pont Jacques-Cartier, des milliers d’autres se trouvaient au Centre Bell pour assister au spectacle animé par Guy A. Lepage et mis en scène par Serge Denoncourt:

Bonne fête Montréal!

Le Centre Bell n’était pas rempli à pleine capacité, mais l’appel avait été entendu. Des jeunes, des plus vieux: le public était de tous âge.


De la diversité

Ce qui était frappant lors du dévoilement de la programmation était la diversité. Ainsi, du hip-hop avec les Dead Obies, on passait à la pop avec Marie-Mai, au classique avec l’orchestre métropolitain dirigé par Yannick Nézet-Séguin et à l’opéra avec Étienne Dupuis.

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Photo Pamela Lajeunesse / Huffington Post

En plus des prestations musicales, le public a eu droit à quelques numéros d’humour : Guy A. Lepage, Gad Elmaleh, Louis-José Houde et Laurent Paquin (qui imitait parfaitement Denis Coderre).

Mais il était difficile avec cette grande diversité de plaire à tous. Les fans des Dead Obies ont dû être bien contents, mais ce style musical ne plait vraiment pas à tout le monde. Ou encore Boogat, première performance chantée de la soirée, en… espagnol.

On aurait apprécié une chanson plus rassembleuse pour lancer les festivités…


De grosses pointures

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Photo Pamela Lajeunesse / Huffington Post

Le spectacle a commencé avec l’orchestre métropolitain, qui a ensuite accompagné toutes les performances de la soirée. Le chef d’orchestre Yannick Nézet-Séguin a été chaudement applaudi par le public.

C’est après quelques numéros musicaux que Guy A. Lepage est monté sur scène. Baveux, mordant, il en a fait grincer des dents plus d’un. Montréal n’ayant pas de slogan, il s’est permis d’en suggérer quelques-uns :

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Photo : Pamela Lajeunesse / Huffington Post

« Parcomètre chez nous »

« Montréal, ça vaut les détours »

Du côté des humoristes, notons l’excellent numéro de Louis-José Houde qui nous racontait quelques péripéties qui lui sont arrivées depuis son arrivée à Montréal, il y a une dizaine d’années.

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Photo Pamela Lajeunesse / Huffington Post

Du côté musical, en plus de ceux nommés précédemment, La Bronze, Diane Dufresne, Robert Charlebois, Kim Richardson, Rufus, Martha Wainwright, Ariane Moffatt, ainsi que beaucoup d’autres artistes étaient invités.

La scène était bien garnie : du côté jardin, un carrousel; côté cour, une grande roue. Tous deux rappelant l’Expo 67 et la Ronde. À côté de la grande roue se trouvait l’orchestre et sa dizaine de musiciens. Tout au long des performances, des images de Montréal défilaient en arrière-plan. Au final, on ne savait plus trop où donner de la tête.


Les moments marquants

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Photo : Pamela Lajeunesse / Huffington Post

Hallelujah, de Léonard Cohen, chanté par une multitude d’artistes. Le Centre Bell était alors illuminé par les cellulaires de centaines de spectateurs. Magnifique!

Alors qu’on nous avait dit que Bonne fête Montréal était un party, c’est avec le medley disco qu’on l’a réellement ressenti. Les danseurs et les hits s’enchainaient : I will survive, Bad Girls, Enough is enough, entre autres.

Parce que même si le disco n’est pas né à Montréal, c’est ici qu’il a connu son apogée

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Photo : Pamela Lajeunesse / Huffington Post

Le spectacle s’est terminé avec Robert Charlebois au piano, chantant Je reviendrai à Montréal.


Ce qu’on aurait aimé

  • plus de rythme
  • plus de hits
  • des enchaînements moins brusques

Est-ce que Bonne fête Montréal était à la hauteur des attentes? Peut-être que non. Mais,

c’était tout de même un spectacle de grande envergure avec de bons numéros!