Je n’ai pas de passion: suis-je normale?

0
1244
one way

Je dois avouer qu’il y a 8 ans, lorsque j’ai choisi mon programme d’études à l’université, je l’ai fait sur un coup de tête. Attention! Je ne dis pas que j’ai pris la décision à la légère.

C’est juste que je n’arrivais pas à faire un choix parmi mes options. Je n’avais pas trouvé ma « vocation ».

On nous répète depuis le secondaire qu’il est important d’aimer notre travail, de suivre ses passions, mais…

Que fait-on quand elle est absente, la passion ?

Ça m’a pris du temps avant de l’avouer aux autres, mais surtout à moi-même. Je ne suis passionnée par rien. Je ne ressens la vocation pour aucun domaine. Par contre, j’ai des intérêts (je n’écrirais pas ce blogue si la rédaction me puait au nez!).

J’aime écrire, lire, voyager, tricoter, apprendre sur les autres, jogger, planifier… mais suis-je passionnée par ces champs d’intérêt ? Pas vraiment.

Ça ne veut pas dire que cela est pénible ou que je dois me forcer à réaliser ces actions. J’aime ça. Point. Quand je me lève le matin pour aller travailler, je suis motivée. Pendant la journée, j’aime gérer ce que j’ai à gérer et créer ce que j’ai à créer. Mais est-ce que je suis dans un « état affectif et intellectuel, violent, puissant, qui domine la raison » ? Pas vraiment.

passion


Ça m’a pris un certain temps avant d’accepter la chose…

Je pensais que je n’étais pas dans le bon domaine d’études, puis de travail. Je regardais les autres qui avaient, ou semblaient du moins, avoir trouvé leur vocation. Je me disais que ma vocation m’attendait, quelque part, que je la trouverais un jour.

Puis, à force d’en parler à d’autres personnes, je me suis rendue compte que je n’étais pas la seule qui était à la recherche de sa passion. Et puis je me suis dit :

Et si je n’étais pas faite pour être passionnée par une seule et unique chose ?

Et si j’étais conçue pour avoir une multitude de champs d’intérêt, tous plus ou moins sur le même niveau ?

Et finalement je suis tombée sur ce TEDtalk d’Emilie Wapnick. Elle nous parle d’un type de personne qu’elle surnomme les « multipotentialites ».


Alors, à toi qui sors du secondaire ou du Cégep et qui ne sais pas trop vers où te diriger.

No stress, tu n’es pas seule!

Prends le temps nécessaire. Dis-toi que ce n’est pas grave de ne pas avoir qu’une seule vocation et que ce n’est pas la fin du monde si tu aimes ton domaine d’études, mais que cette affection n’est pas intense.

Ne t’en fais pas si tu doutes de ton choix ou que tu changes de programme.

Comme Émilie Wapnick le dit si bien, tu as probablement des potentiels multiples et l’intérêt de te réaliser dans plus d’un domaine.

Bref, profites-en !