On a testé pour vous: le pole dancing

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Je sue à grosses gouttes et mes muscles sont endoloris. Je sors du Milan Pole Dance Studio après un cours des plus éreintants. Une heure à tournoyer, à grimper, à solliciter tous les muscles de mon corps pour réussir les figures de base.

Oui, le pole dancing est une discipline à part entière. Un sport qui augmente notre masse musculaire, améliore notre flexibilité et redore notre confiance en soi.

Nadia Genois, qui pratique le pole dancing depuis sept ans, nous enseigne quelques tours de base. Ses démonstrations génèrent des ohhh et des ahhh de certaines filles de la classe. Et pour cause.

Pole Dancing Nadia

Elle manie la barre avec agilité et élégance. Tout semble facile. Celle qui a déjà décroché la deuxième position aux Championnats du Québec est passionnée de pole dancing depuis longtemps. En fait, depuis qu’elle a regardé un film… de stripteaseuses.

«Une des comédiennes expliquait que c’était une bonne façon de se mettre en forme. C’est un mélange d’acrobaties et de danse. Je trouvais ça intéressant de mixer les deux. Ça m’intriguait, je trouvais ça edgy», raconte Nadia.

Des acrobaties, il y en a! Mais une fois la crainte chassée, on peut vraiment apprécier ce sport.

Voici donc les trois catégories de base du pole dancing


Les tours

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Photo: Facebook du Milan Pole Dance Studio

Premiers exercices : les «spin». On s’essaie à tourner dans tous les sens, debout ou accroupi.

Et une fois les techniques assimilées, la clé est la répétition. Exécuter encore et encore les mouvements. On nettoie ici et là sa barre devenue moite, on s’essuie les mains, et on recommence.

À ma gauche, une jeune femme exécute avec aisance la plupart des exercices. Elle en est seulement à son sixième cours.

«J’adore ça! Je sens vraiment que toutes les parties de mon corps travaillent», me dit-elle.

En effet, tous nos muscles semblent actifs. On est à des années-lumière du pole dancing réservé aux bars de danseuses érotiques.


Grimper

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Photo: Facebook du Milan Pole Dance Studio

«Savoir grimper, ça doit être une seconde nature», nous lance Nadia.

Plus facile à dire qu’à faire, croyez-moi!

Ce qui pourrait sembler anodin est en fait une combinaison de techniques et de mouvements bien précis pour réussir à grimper le long du poteau doré.

Après avoir déshabillé la pole des yeux, je m’exécute sans grande confiance. L’exercice est ardu, tout comme la descente!

Pas étonnant que plusieurs me disent qu’elles ont de bleus à force de s’entraîner. Après quelques conseils de Nadia, je me rends à mi-chemin entre le plancher et le plafond. Mes bras chauffent, mes jambes tremblent. Je n’ai d’autre choix que de redescendre.

N’allez toutefois pas penser que le pole dancing exige une quelconque expérience ou forme physique de votre part.

«C’est une mauvaise conception qu’on a de penser qu’il faut vraiment être en forme avant de faire de la pole, soutient Nadia. Quelqu’un qui a de l’expérience en danse ou en gymnastique va avoir de la facilité, mais chaque personne a ses propres défis. Ça varie beaucoup.»


L’improvisation

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Photo: Facebook du Milan Pole Dance Studio

Après avoir appris plusieurs exercices, il est maintenant temps d’y aller d’une petite improvisation. Le pole dancing est un sport qui est, force est d’admettre, très féminin, très sensuel et qui fait appel à notre côté artistique.

Le but de l’exercice est donc de combiner nos techniques apprises pour effectuer une courte chorégraphie au gré de notre inspiration.

Ça rit, ça se regarde un peu gêné. Tout le monde est dans le même bateau et doit donner libre cours à sa créativité.

Tout le monde sauf Nadia, qui semble particulièrement apprécier ce moment. «Quand j’enseigne, je n’ai pas l’impression de m’entraîner, lance-t-elle. Je m’amuse.»

Un cours de fait! maintenant, place au prochain…


Quoi : Milan Pole Dance Studio
Où : 50 rue Saint-Jacques, Montréal

Consultez l’horaire des cours offerts: ici