Vous êtes tannés de ces comédies insipides que nous produit encore et toujours Hollywood, ou de ces blockbusters qui se ressemblent tous ? Vous désirez découvrir un cinéma moins américanisé ?
Avec le Festival des films du monde de Montréal qui commence demain, vous allez être servis
Ne vous méprenez pas : il n’y a pas de honte à aimer ces genres de films. Toutefois, le FFM, présenté du 25 août au 5 septembre, est une belle opportunité pour découvrir autre chose que ce que nous proposent à l’année les salles de cinéma.
Avec des films provenant des quatre coins du globe – Italie, Allemagne, Japon, Égypte, France, États-Unis, et j’en passe –, le cinéma permet de nous ouvrir à d’autres cultures.
Nous sommes très loin des festivals glamours de Cannes et de Toronto : il n’y a pas de grandes vedettes et les réalisateurs sont pour la plupart inconnus. De la programmation, trois noms peuvent peut-être vous dire quelque chose : Nic Balthazar (Ben X), présentera Everybody Happy ; Hector Babenco (Le Baiser de la femme araignée, Pixote) a réalisé Mon ami hindou ; Dai Sijie (Balzac et la petite tailleuse chinoise) nous dévoilera La paon de nuit.
André Forcier en ouverture
Le festival s’ouvrira avec le nouveau film d’André Forcier, seul film canadien à s’être inscrit dans la plus prestigieuse des catégories, celle de la compétition mondiale où le Grand Prix des Amériques est l’équivalent de la Palme d’or à Cannes. Embrasse-moi comme tu m’aimes met en vedette de grands acteurs québécois, tels Céline Bonnier, Antoine Bertrand, Roy Dupuis et Rémi Girard.
Le film, situé durant la Deuxième Guerre mondiale, raconte l’histoire d’un jeune homme qui veut aller se battre, mais qui doit rester auprès de sa sœur jumelle malade. Lorsqu’il tombe amoureux d’une jeune femme, l’image de sa sœur le hante au point qu’il ne pense qu’à elle au moment du baiser.
Le coût d’un billet est de 12$. Si plusieurs films vous intéressent, il y a la promotion 10 billets pour 85 $ ou encore, la possibilité de voir tous les films pour 130$. Vous pourrez vous procurer vos billets en ligne, sur le site officiel, ou encore, aux cinémas où se tiendront les projections de films, soit au Cinéma impérial sur Bleury et au Cineplex Forum sur Sainte-Catherine.
Les films seront présentés dans leur langue d’origine, avec des sous-titres anglais ou français (renseignez-vous avant, pour ne pas avoir de mauvaises surprises…)
Pour les plus sceptiques, ceux qui ne sont pas certains d’apprécier ce type de cinéma, le festival proposera des projections gratuites à la belle étoile, mais jusqu’ici, la programmation n’a pas encore été dévoilée.
Je vous conseille fortement d’aller y faire un tour, puisque les démissions de masse et le manque de subvention depuis trois ans laisse planer, chaque année, le doute que le festival ne sera pas de retour l’année suivante.
On nous propose un cinéma différent, qui permet de voir ce qui se fait ailleurs, ce serait bête de ne pas en profiter !