Mesdames, j’ai une grande annonce à vous faire : l’époque où l’acte de se marier avec un homme beaucoup plus âgé (ou plus jeune) était mal perçu de tous (surtout par le clergé catholique) est maintenant révolue !
J’en entends plusieurs dire :
Voyons ! Elle nous prend pour des incultes ou quoi ? On le savait déjà !
Peut-être, mais il n’en demeure pas moins qu’ils sont encore nombreux, ceux et celles qui jugent ces relations intergénérationnelles!
Mais avec cet article, les sceptiques seront certainement confondus…
L’attirance, c’est chimique !
C’est la partie un peu plus scientifique de mon article, mais je vous en prie, restez avec moi !
La nature étant bien faite, nous sommes biologiquement conçus pour nous rencontrer, nous aimer et nous reproduire.
Nos désirs et nos sentiments sont dictés par deux hormones : la dopamine et la phényléthynamine. Lorsque nous tombons en amour, ces deux substances voyagent au travers différentes parties de notre corps pour nous procurer un bien-être très particulier
La phényléthynamine est responsable des sensations d’excitation, de joie et d’euphorie. Cette forme d’amphétamine nous enivre et des études scientifiques ont démontré que la production de cette hormone diminue, en moyenne, au bout de trois ans chez les deux partenaires.
Ainsi, si le couple n’est pas passé à une autre forme de relation, moins physique, il y a souvent rupture.
Enfin, la dopamine fait généralement son apparition quand la phénythynamine baisse. Ce neurotransmetteur influence notre système lymbique (siège des émotions dans notre cerveau). Il contribue à augmenter le plaisir et l’attachement.
C’est la dopamine qui est libérée en grande partie pendant l’orgasme et qui nous procure un sentiment de bien-être, de sérénité.
Bref, si la dopamine fait bien son travail, elle aidera certainement à la longévité du couple !
Comme le disait Janette Bertrand : « Parlons sexe ! »
Une grande différence d’âge amène une sexualité plus enrichissante et épanouie.
Oui oui, dans les couples intergénérationnels, le partage des désirs et des expériences sexuelles comporte moins de tabous. Lors de l’acte, la gêne est moins au rendez-vous, car les partenaires sont plus à l’aise avec leur corps et le corps de l’autre. Ils savent identifier leurs besoins et s’attardent davantage à satisfaire ceux de la personne aimée.
Une plus grande écoute de l’autre entraînerait des relations sexuelles à la fois plus sensuelles, passionnées, fougueuses et empreintes de tendresse.
Les orgasmes seraient également plus nombreux !
À la recherche d’un père ou d’une mère…
Il se peut que certaines personnes recherchent, en son acolyte plus âgé, un peu de ses origines parentales. Après tout, on chérie tous (ou presque) cette relation chaleureuse et fusionnelle vécue autrefois avec le parent de sexe opposé.
Ce n’est pas anormal et malsain si les deux partenaires cherchent à combler les mêmes manques. Par contre, si c’est le cas inverse, la relation ne perdurera pas, puisque la grande majorité des couples intergénérationnels présentent une plus grande maturité émotionnelle, donc une capacité d’analyse des situations plus grande.
Ils ont donc dépassé le stade Freudien del’Œdipe, car la base de leur fréquentation est l’évolution et l’enrichissement au contact de leur prétendant(e)
Il est également prouvé que l’amitié et le respect mutuel sont très présents dans les couples intergénérationnels. L’amour de l’individu et de la beauté intérieure prend le dessus sur tout le reste !
L’expérience de vie, ça compte aussi !
Différence d’âge signifie aussi différence de culture, de points de vue et de bagage de vie… qui peuvent toutefois être constructifs pour les deux partis. Il y a aussi une grande ouverture à apprendre de l’autre et, comme la course contre la montre n’est souvent plus un enjeu considérable (vivre le moment présent est un principe auquel ils adhérent), les amoureux s’accordent prioritairement du temps pour se découvrir, pour partager et surtout pour tirer profit de leurs expériences de vie.
Ici, je témoigne par l’exemple, car je suis en relation avec un homme plus âgé.
Treize années d’épreuves, de vies familiales, de vies de couples, de voyages, de musiques, d’actualités, de rêves nous séparent et nous unissent à la fois. J’ai un plaisir fou à découvrir chaque jour un petit bout de son histoire, à savourer sa grande tendresse, sa douceur et sa spiritualité.
J’en ai entendu des préjugés depuis le début de notre relation :
Elle cherche son père, elle s’est trouvé un vieux riche, elle a peur de rester seule…
Laissez-moi faire un pied de nez à tous ceux et celles qui ont pensé ainsi, car je n’ai jamais été aussi heureuse dans une relation qu’en ce moment précis de ma vie !
Alors, les sceptiques sont-ils confondus, dus, dus, dus ?