Je me suis retrouvée au détour de ma vie et j’ai pris la décision de quitter le Québec (mon amour), le Canada (ma patrie), pour aller vivre un an en France (terre quasi inconnue).
Visa de travail en main, passeport en poche, j’ai mis ma vie Québécoise sur pause…
J’avais besoin de cette césure pour mieux me définir, pour mieux me recentrer, pour mieux comprendre ce que j’ai réellement besoin et ce qui m’est superficiel.
L’amour en sortira t’il vainqueur? C’est la question que je me pose chaque minute.
Parce que si la France ne me plaît pas, si le Québec ne lui plaît pas… On fait quoi?
On ma dit, répété, réitéré, prêché, que je devais absolument revenir après un an. Et si je n’avais pas envie de revenir… Si la France me plaisait plus que le Québec…
Mais au contraire, si la France ne m’enchante pas: reviendra-t-il au Québec?
Sinon, est-ce que ce sera la fin pour nous?
Irons-nous tous les deux dans un autre pays?
Pour l’instant ce ne sont que des suppositions, des questionnements qui bourdonnent en moi, qui résonnent dans mes oreilles, qui explosent dans mon coeur.
Je fais confiance à mon destin
Parce qu’il a toujours été bon. Il m’a toujours apporté de belles opportunités, au bon moment. Parce qu’il sait qui je suis. Parce que je lui voue mes prières: il est ma croyance.
Ainsi, le 15 août dernier, j’ai pris mon pack sac (en fait, nous avions 120 kg de bagages à deux, alors on n’appelle plus ça un pack sac, mais bon…), attrapé l’avion et dit aurevoir à mes amis, mes amours, ma famille et mon pays pour parcourir l’Atlantique et atterrir en France.
J’ai agrippé mon courage à deux mains et j’ai finalement fait le grand saut
Pour moi, trouillarde que je suis, ça prenait des couilles! J’ai pleuré en quittant la famille… les sanglots ne voulaient plus m’abandonner.
Et si je faisais une erreur. Et si je ne me plaisais pas là bas. Et si on ne m’acceptait pas. Et si je dérangeais… Et si…
J’ai laissé libre cours à mes questionnements, un moment, puis je les ai laissé fondre dans le firmament. Je ne les ai pas écoutés, parce que de toute façon, mon choix était fait et qu’avec un tout petit peu de recul, je savais que j’avais fais le bon. Parce qu’ici je suis heureuse.
Et à l’heure où j’écris ces lignes, en direct de la France, je n’ai aucune amertume. J’essaie de vivre et de mémoriser chacun des moments passés ici. Je découvre, je savoure, j’aime, j’apprends, je comprend. Parce que rien n’est éternel et que…
mieux vaut avoir des souvenirs que des regrets…
Ici je suis à Pau. Ville portant le slogan d’être la porte des Pyrénées. Je suis à une heure de l’océan Atlantique, à un peu moins d’une heure des Pyrénées. Je vous laisse donc ces petits chefs-d’oeuvre de la nature, pour vous en faire profiter aussi.
Parce que cette terre d’accueil, elle est pas mal du tout. Elle est maintenant mon quotidien et elle mérite d’être partagée, découverte, dévoilée, exhibée
Hello!
J’ai pour ma part fait le chemin inverse! Je viens de Pau, ville que j’ai quittée pour rejoindre ma blonde au Quebec!
Tu vas vivre dans une belle région! Moins dynamique bien sur qu’une mégalopole comme Montréal, mais avec tellement de choses à découvrir aux alentours…
Bonne route!
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