Mon p’tit moral : 5 astuces pour le garder en haut de zéro en hiver!

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Photo Ben White, Unsplash

On l’entend souvent : janvier et février sont des mois où les mots « déprime » et « manque de motivation » sont populaires dans nos sondages d’humeur. Et même mars ne laisse pas sa place…

Effectivement, dans mon vocabulaire des mois de l’année, je considère mars comme l’hypocrite de la famille!

Y vas-tu faire beau… ahh non! J’me suis trompée, il va en tomber une autre!

Alors, comment fait-on pour se sortir de ce cercle vicieux?

Pour ma part, je suis passée par la dépression, les antidépresseurs, les livres, les thérapies, ateliers et quelques professionnels… et je dis ça en toute modestie/humilité. Nous avons toutes nos blessures et faiblesses sur lesquelles nous travaillons, jour après jour, afin de rendre notre vie plus douce et agréable!

Alors, je me suis créé une banque de remèdes « anti-mois de marde », que j’ai envie de partager avec vous. D’un coup que j’arriverais à vous faire sourire ou mieux, vous donner de l’inspiration pendant ce temps plus rough de l’année…


1- Le livre LA LISTE de Jérémy Demay

C’est sûr que vous avez déjà entendu parler de ce livre! Eh bien, je vous le dis aujourd’hui, ce n’est pas un mythe, c’est réellement un livre qui sauve des vies!

(figure de style, vous en conviendrez)

Sincèrement, j’ai acheté ce livre après que 5 personnes de mon entourage m’aient encouragé à le lire, prétextant qu’il allait me faire du bien et même m’aider. Donc, un jour où mes poches en dessous des yeux me conjuraient de faire quelque chose, je suis allée l’acheter et le lire dans un de mes spas préférés, l’Oasis de l’île à Saint-Eustache.

Un 20$ qui a fait une différence énorme dans ma vie! La preuve, je ne le prête à personne. Non par malice, mais parce que je le relis chaque semaine ou chaque fois que je dois focuser et faire le plein de positif. Aussi pour le garder toujours un peu en mémoire!


2- Mon chien

Oui, je suis de celles qui croient profondément à la zoothérapie! Quand j’ai décidé d’acheter mon condo, il y a de cela presque deux ans, mon premier critère de sélection était la permission d’avoir un chien.

Étant célibataire depuis plusieurs années déjà (oui je suis heureuse et non je ne veux pas avoir de coloc), viennent des moments où la solitude prend toute la place et me réduit à l’état de masse végétative sur mon divan…

Ainsi, lorsque j’en ai eu la chance, c’est-à-dire 1 semaine après avoir emménagé dans mon condo, je suis allée me procurer cette p’tite boule de poil et d’amour!

Daisy, une petite Morkie qui gosse à l’occasion, mais je l’aime tant!

Il n’y a pas une journée qui passe sans que je la remercie de partager ma vie! Oui, elle me tombe souvent sur les nerds et parfois, je me fâche contre elle (pas trop, quand même). Mais, jamais je ne m’en séparerais.

L’amour entre un homme et un animal est incompréhensible pour certain, mais indispensable pour d’autres!


3- La clinique MuUla et les livres de Guylaine Guevremont

Soufrant de troubles alimentaires depuis plusieurs années maintenant, fut un temps où je me suis rendue terriblement malheureuse, d’où le départ de ma dépression.

Dans ces pires moments, je cherchais sans vraiment savoir où, qui, quelqu’un ou quelque chose (comme dirait Éric: « n’importe quoi ») pour me sentir mieux. Autre que mes antidépresseurs, on va se l’dire!

Restaurant L’Avenue, là où les assiettes sont plus décadentes les unes que les autres… Ici, ce sont des pancakes SMORES au chocolat noir! #foodporn

Et, la vie étant bien faite (vous verrez dans le livre La Liste, il l’explique), elle a envoyé Guylaine sur mon chemin. Ou plus réalistement, son livre Mangez!.

L’alimentation intuitive fut pour moi une révélation, un soulagement

Pour utiliser une phrase quétaine bien connue, mais tellement véridique dans ce cas, une lumière au bout du tunnel!

J’ai même suivi ses ateliers en ligne et assisté à une conférence avec elle pour bien appliquer sa façon de voir la nourriture et se guérir d’un problème lié à la peur de la nourriture. Manger tout simplement, librement et dans le plaisir; c’est ce que je retiens et que je me force à appliquer chaque fois que mes peurs remontent à la surface.

Si vous vous reconnaissez dans la privation et dans la culpabilité lorsque vous mangez telle ou telle chose, n’hésitez pas à lire les livres de Guylaine. Vous pouvez aussi suivre ses cours en ligne. Parce que manger devrait toujours être synonyme de simplicité et de bonheur!


4- Cuisiner

Ouin, je sais, ça peut paraître simple, voir enfantin à dire. Mais, dans mon cas, j’ai découvert que lorsque je cuisine, je me permet un moment de détente et de quiétude. Et je parle ici d’un repas plus complexe qu’un Kraft Dinner extra saucisses hot-dog… bien que je n’ai rien contre ce plat, loin de là!

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Cake in a mug! Recette de Trois fois par jour : SUCCULENT!

Effectivement, j’ai remarqué en cuisinant pour des ami(e)s, dernièrement, que j’adore ce petit moment de la journée où tu es dans ta tête, à penser aux accords, aux épices, à rajouter tel ou tel ingrédient, à couper finement et avec émotions tes oignons et tes échalotes françaises, etc.

Bref, je me suis trouvé un interêt, une passion pour la cuisine.

Et j’apprécie encore plus manger mes créations, qui sont saupoudrées (tel un bon parmesan sur des pâtes fraiches) du sentiment de fierté et d’accomplissement de soi !

Par contre, étant seule et loin d’être une chef cuisinière professionnelle, je ne sais pas toujours quoi créer d’original, sans prendre le budget de mon épicerie au complet pour un seul repas… que je devrai manger par la suite toute la semaine!

Alors, j’ai décidé de m’inscrire aux boîtes du Marché Goodfood, qui sont pré-proportionnées et pensées pour vous. Je n’ai qu’à suivre la fiche recette qui est livrée avec les ingrédients frais et le tour est joué! Des repas qui me sortent de mes classiques, qui reviennent ma foi trop souvent!

Pour trouver d’autres solutions de repas facile et santé, lisez notre article : 10 entreprise qui faciliteront votre planification de repas en 2018


5- Sortir pareille!

Ben oui, je suis de celles qui ont envie de se recroqueviller dans l’état d’embryon et de retourner vivre dans le liquide amniotique de ma maman pour ne plus rien entendre, me laisser bercer et réconforter dans cette douce chaleur.

Bref, qu’on me « foutte » la paix!

Bon! Ceci étant dit, la vie ne fonctionne pas comme ça, malheureusement (et heureusement pour moi). Pour aller mieux, j’ai compris avec le temps qu’il est préférable de sortir que de rester encabané. Eh oui, lorsque je sens que je commence à ruminer, à broyer du noir, je suis les précieux conseils de mes parents:

SORS DE CHEZ VOUS!!

Photo Lauren Roberts, Unsplash

Je vais marcher avec mon chien, je vais au centre d’achat faire du lèche vitrine, je vais prendre un verre avec des ami(e)s, je vais même au cinéma seule, si personne est dispo! Bref, je n’écoute pas la petite voix sournoise qui me susurre à l’oreille de rester chez nous et de me morfonde entre mes quatre murs, avec mon pot de crème glacée « pâte à biscuit » de Ben & Jerry’s


Sur ce, ne Lâchez pas, mesdames…