La première fois que j’ai vu Beyries en show, c’était en novembre dernier. En première partie de Safia Nolin. Pis dès ce moment-là, dès les premières notes de piano, j’ai adoré.
Et c’était bien avant de connaître « the story » derrière l’artiste…
Un changement de vie après un diagnostic de cancer du sein (c’est vraiment la version probablement trop courte de l’histoire).
By the way, ne soyez pas trop anglophone de la prononciation et allez y plutôt avec Bé-risssss (je plaide d’ailleurs coupable pour l’erreur).
Bref, j’ai attendu patiemment la venue du premier album Landing, en février, en écoutant « J’aurai cent ans » avec Louis-Jean Cormier, pis aussi Soldier de son dernier album.
Alors, quand j’ai su qu’elle était en spectacle au Théâtre du Petit Champlain, je ne pouvais pas rater son show. Je n’étais pas la seule, d’ailleurs, car le show affichait complet depuis plusieurs semaines déjà, témoignant de l’enthousiasme général.
Quand ta première expérience sur scène consiste à faire la première partie de Martha Wainwright (rien de moins!), ce n’est pas négligeable.
En première partie, Wilsen qui s’est présentée comme une suite (well, préambule?) logique à Beyries. Bref, introduction parfaite. Trio de Broolyn un peu folk/pop tout en douceur. Excellent! (Pssiiitt… leur album est sorti hier!)
Programme principal
Beyries c’est doux, puissant, groundé, humain, chaleureux, profond.
On a un peu l’impression d’être dans le salon d’une amie et de l’écouter chanter… et parler un peu. Mais c’est loin d’être trop et ce n’est qu’un peu plus pour l’impression de proximité. J’étais même de celle qui riait sûrement un peu trop fort.
Tsé, faut parfois pas faire trop compliqué pour que ça fonctionne. Keep it simple! Ça prend donc une Amélie et une Judith, complices (qui s’échangent tantôt le piano, la guitare et les percussions) et le tour est joué.
J’ai un peu eu l’impression d’avoir été bercée pendant 1h30
Comfort music? I guess!
On a eu droit à son premier album quasi complet, avec en plus un cover de « Morning has broken » de Cat Stevens. Moi qui a déjà un gros faible pour Cat Stevens, comblée je fus.
Au Festival d’Été de Québec en juillet… I’ll be there for sure!
Le mot de la fin?
It was #brokenglasses good!