Nouvelle année, nouvelle résolution, nouveau projet, nouveau défi, nouveau (insérez ici le mot qui vous plaît le plus). Pour moi, 2019 se révèle jusqu’à maintenant…
l’année des nouvelles réflexions
Je ne me suis pas mis des défis que je ne vais pas compléter, mais j’aimerais bien avancer dans mes réflexions de vie: où est-ce que je veux m’en aller, pourquoi je fais ce que je fais, qu’est-ce que j’aime et qu’est-ce que je n’aime pas/plus (et comment je peux le changer en quelque chose que j’aime).
Quand mon copain m’a parlé du Défi 28 jours, plusieurs pensées flottantes se sont réunies dans mon cerveau… Il y a plein de raisons de faire un défi comme celui-là et en voici quelques-unes.
1- Pour ma santé physique
Je ne fais pas de diète et ne me suis pas abonnée au gym cette année, mais j’essaie de trouver un plus grand équilibre dans ma vie. L’alcool, c’est un petit plus très calorique et non nécessaire… pourquoi ne pas l’éliminer?
2- Pour ma santé mentale
15 jours après le début du défi, j’aurais bien pris une bière en arrivant à la maison. Pourquoi? Pour me « détendre » d’une journée éprouvante au bureau.
La machine à réflexion est repartie: est-ce que j’essaie d’enfouir mes problèmes?
Ça m’a aussi fait penser à plusieurs personnes très proches de moi qui ont des problèmes de dépendance à l’alcool, qui est d’ailleurs définie comme une problématique de santé mentale, selon l’Institut national de santé publique.
Je vois tous les jours des gens qui enfouissent leurs problèmes personnels dans l’alcool et les drogues et, malheureusement, loin de résoudre leurs soucis, la consommation tend à les amplifier… Tout en exacerbant d’autres problématiques de santé mentale comme la dépression et l’anxiété.
3- Pour défaire les préjugés
Je suis allée à quelques soirées et fêtes depuis le 1er février et oui, l’éternelle réaction du « Es-tu enceinte?! » est arrivée… ou encore le « ah ben là, le party ne lèvera pas fort ». Les préjugés sont définitivement là et la pression sociale de boire est forte.
Pourquoi devrait-on se justifier de ne pas boire? Et si la personne n’en a pas envie? Si la personne est enceinte, mais ne souhaite pas en parler? Si elle a un problème de santé?
Si elle a réellement une dépendance à l’alcool et essaie de s’en sortir?
4- Pour avoir une influence positive
Le Défi 28 jours, en plus de nous stimuler à un défi personnel, est aussi une plateforme de dons. Chaque personne faisant le défi est invitée à récolter 280$. Ces dons servent à faire des ateliers de sensibilisation aux effets de l’alcool et des drogues dans les écoles secondaires.
Juste à Montréal, se sont plus de 20 000 jeunes qui ont été sensibilisés dans 88 écoles via des ateliers.
Donc, si vous avez un 28$ pour une bonne cause, allez tout de suite parrainer un ami d’ici le 28 février!
Bref, je compte bien recommencer à boire au 1er mars, mais je vais mieux réfléchir à pourquoi et comment je le fais pour, peut-être…
faire un peu ma part