Une drogue, c’est quoi?
Une drogue, c’est quelque chose qui engendre une dépendance, une addiction. Une drogue, c’est quelque chose dont on a besoin, là, maintenant, tout de suite.
Ça peut modifier nos pensées, notre humeur, notre comportement, nos sentiments.
Les réseaux sociaux, c’est une drogue douce qui s’infiltre dans la vie de bien des jeunes, comme le joint que se fait offrir une ado de 16 ans après les cours.
Ça semble inoffensif et ça génère un plaisir immédiat, mais…
Bien vite, ces mêmes jeunes incluent cette «drogue» dans leur routine. Ils deviennent accros à Facebook, Instagram, Twitter, etc.
Ils se réveillent, ils «likent».
Ils vont au centre commercial, ils «likent».
Ils publient une photo, ils attendent les «likes».
Mais si les «likes» ne s’accumulent pas, que se passe-t-il? Le «high five» tant attendu se transforme en claque au visage.
Il n’y a plus de «high», juste un «low».
Pourquoi? Parce que le «like», c’est la tape sur l’épaule qu’on ne reçoit pas dans la vraie vie. C’est le «high five» qu’on souhaite recevoir. Pour bien des gens, ça devient une validation de leur beauté, de leur accomplissement, de leur popularité.
La dépendance aux «J’aime» se fait instantanément. Plus le nombre de «J’aime» augmente, plus la satisfaction accroît. Mais il y a un ennemi à cette dépendance…
Sur les réseaux sociaux, il n’y a pas d’option «Je n’aime pas». À la place, il y a l’indifférence.
L’indifférence avec un grand I. Celle qu’on redoute. Celle qui fait plus mal que le rejet.
Parce que pour être rejeté, il faut avoir été remarqué. Quand on fait face à l’indifférence, on ressent cette drôle d’impression qu’on n’a soulevé aucune émotion chez l’autre. Et sur les réseaux sociaux, l’indifférence est partout.
L’indifférence est partout où il n’y a pas de «J’aime».
Selon une récente étude de Dove…
Les jeunes filles prennent en moyenne 13 photos d’elles-mêmes avant d’être satisfaites et de les publier sur les réseaux sociaux, 13!!!
Les filles passent en moyenne 50 minutes par semaine à se préparer pour prendre une photo.
44% de ces filles ont supprimé une photo d’elle-même, car elles jugeaient ne pas avoir reçu suffisamment de «J’aime».
Plusieurs d’entre elles affirment avoir publié une seconde photo, car elles estimaient ne pas avoir reçu assez de «J’aime».
Des chiffres qui font peur
Aussi peur que de ne pas recevoir de «J’aime».
Mais le plus important, c’est de «liker» sa propre beauté, ses propres accomplissements, bref, sa propre vie.
La compagnie Dove veut vous inciter à inspirer ces jeunes filles. Comment? En partageant votre histoire d’acceptation de vous-mêmes en utilisant le mot-clic:
#InspirerConfiance