Pour toutes celles qui aimeraient essayer le canot-camping, je vous le dis : allez-y !
N’étant pas une intrépide de nature, le principe de passer dans des rapides qui cachent plusieurs roches sur une embarcation qui contient tous mes articles pour survivre à une nuit loin de mon lit m’angoissait un peu…
Mais samedi dernier, j’ai tenté l’expérience canot-camping!
La magnifique rivière Jacques-Cartier du Parc national de la Jacques-Cartier nous a offert un terrain de jeu incroyable. Particulièrement adaptée aux débutants (comme moi !), la rivière offre des rapides de différents niveaux et chaque fois, il est possible de faire du portage si on ne se sent pas à l’aise de le traverser.
Malgré tout, l’aventure me stressait un peu.
Et si on versait en traversant un rapide ? Pas question que je dorme dans un sac de couchage mouillé!
Bref, j’ai tenté de trouver sur le web les « musts » d’une bonne préparation pour les néophytes comme moi. N’ayant pas trouvé, je vous propose les miens, question de faire descendre votre niveau d’anxiété avant une telle expédition.
Le sac au sec : une nécessité
Je l’avoue, je ne me suis pas procuré de sacs étanches, ce qui a alimenté ma peur de tomber à l’eau… et m’a obligée à suspendre toute la soirée mes vêtements proches du feu!!
Ces étuis imperméables et pratiques, disponibles en différentes grandeurs, permettent de garder vos précieux items au sec. Même si vous êtes de ceux qui ne chavirent pas, l’eau entre par tous les côtés du canot quand il temps de traverser un rapide.
Bref, les sacs au sec = un must !
Psssit ! Si vous ne voulez pas dépenser pour en acheter un, sachez que la SEPAQ en loue pour son site de la rivière Jacques-Cartier
Bien se préparer avec son partenaire de canot
Quand j’ai annoncé à mes collègues que je partais affronter la rivière Jacques-Cartier, avec mon copain comme partenaire de rame, elles m’ont toutes mise en garde :
Iiiiiih! Vous allez voir si vous êtes faits pour vous entendre !
Effectivement, c’était un très bon test ! Mon conseil : définissez des rôles à l’avance. Si vous ne connaissez pas trop comment manœuvrer un canot, regardez des vidéos sur YouTube (Oui Oui !) et une fois assis dans votre embarcation, gardez votre calme… !
Ne pas surestimer ses capacités, mais ne pas les sous-estimer non plus…
Craintive comme j’étais, je me disais que je ne ferais probablement qu’un rapide ou deux et que le reste de mon excursion se résumerait à porter le canot hors de l’eau. Eh bien non ! J’ai non seulement traversé tous les rapides, j’ai même recommencé la traversée d’un rapide à deux reprises !
Dans la même veine, quand vous sentez que c’est trop : c’est trop ! Les sentiers de portage servent à ça.
Le canot vous pousse à reconnaître vos limites, mais aussi à les défier. vous en sortirez donc plus que grandie !
Lâcher prise… sauf sur son aviron!
Mon dernier conseil : profitez du moment. Manœuvrer un canot en rapides vous oblige à être collée sur l’instant présent. Après ce petit rush d’adrénaline, la rivière vous offre un paysage magnifique à admirer.
Relaxez, respirez, et savourez l’expérience !
sur ce, Bonne aventure !