Bienvenue dans l’ère des superwomen

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Ère des superwoman, cover
Photo Jessy Penelon

En me levant ce matin, totalement épuisée, j’écoutais la télévision avant de partir pour le travail. On parlait des femmes et de leur horaire over chargé. Je me suis toute de suite sentie interpelée. La workalcoholic agréée que je suis se dit que c’est un signe. Voici donc le sujet qui inspire mon premier article pour La Journaliste: L’ère des superwomen.

Deux mois et demi plus tard…

Le mois de juin passé, j’écrivais ce premier paragraphe pour le blogue. Le besoin de communiquer ce que plusieurs femmes vivent était urgent, mais dépassée par le travail, l’inspiration n’y était pas.

Aujourd’hui, fin août, je cours autant après le temps, mais j’ai décidé d’en prendre pour moi…

Écrire est une sorte de libération que j’adore

Les gens qui me connaissent savent que je n’ai pas de filtre. J’aime dire les choses telles qu’elles sont et je n’aime pas passer par 4 chemins. Donc, allons-y…

Je viens de compléter un marathon essoufflant : l’achat d’un condo et le déménagement, des journées de tournage excédant les heures normales d’une personne humaine, la recherche de nouveaux locataires pour mon triplex (tout le monde quitte en même temps, merci!), la préparation d’un long voyage au Mexique pour le travail et j’en passe.


La peur de dire non

Ère des superwoman, rose
Photo Jessy Penelon

La peur de dire non au travail, je la vis présentement et plus que jamais. Je suis dans une belle période de ma carrière où le téléphone sonne continuellement, mais ma crainte de dire non est à son apogée. La peur d’être oubliée ou remplacée dans mon métier est une source d’inquiétude quotidienne. Être travailleur automne est une bénédiction pour moi. J’en ai rêvé longtemps. Mais maintenant, comment dire non à des contrats? Impossible.

Déléguer? Juste le mot me fait angoisser. La perfectionniste que je suis a bien retenu les conseils de Maman :

Mélissa, on n’est jamais mieux servi que par soi-même!

Ça roule en boucle dans ma tête quand il est temps de déléguer, et ce, même pour les choses les plus banales… Et je sais que je ne suis pas la seule! On est plusieurs femmes dans le même bateau.


Pourquoi?

Ère des superwoman, lunettes
Photo Jessy Penelon

Mais pourquoi? Pourquoi avons-nous peur de dire non? Pourquoi avons-nous peur de déléguer? Veut-on prouver quelque chose à quelqu’un? Aux hommes? À l’univers? Est-ce un courant féministe?

Je ne sais pas, mais je sais une chose : j’aime ça! Mis à part l’épuisement, je peux dire que je suis comblée. Vivre à cent miles à l’heure n’est pas toujours facile, mais c’est ce qui maintient ma motivation à son apogée et me fait sentir vivante.

Le seul hic : savons-nous où nous arrêter ?

Aujourd’hui, j’entame ma troisième semaine à Mexico City. J’ai réussi à louer les trois logements du triplex avant mon départ, à déménager dans mon condo (pour ensuite le quitter) et me voici maintenant au Mexique avec 4 jolies mannequins brésiliennes qui ne parlent que portugais et espagnol.

Ce sera assurément mon prochain sujet du blogue…

Je vous laisse donc sur une belle vidéo que le vidéographe français Jessy Penelon a créée, une journée avant mon départ pour le Mexique. (Non, mes valises n’étaient pas faites. Shame on me!)

Mais, comment dire non à cette belle collaboration?!

BCKSTG – Mélissa from Jessy Penelon on Vimeo.