Ces femmes qui osent – Du beau pour son chez-soi avec Margot Céramique

En ce début 2017, le temps des Fêtes passé, nous en sommes maintenant au temps des résolutions. Bien que je ne sois pas une fan de ce rituel, j’aime planifier (ou rêver !) en début d’année en quoi seront composés les prochains mois de ma vie.

Question de vous inspirer à concrétiser ces petits rêves qui sommeillent en vous, je souhaite vous présenter une femme qui a osé suivre les siens.

Parce qu’on n’a pas besoin d’être Hillary Clinton ou Véronique Cloutier pour être une femme qui ose. Parce que la femme qui ose suivre ses inspirations et qui fonce peut être juste à côté de vous.

Aujourd’hui, je vous parle de la créatrice derrière la marque Margot Céramique.

Derrière cette marque pure, naturelle et simple se cache une certaine Mireille Gagnon, jeune créatrice à l’image de sa compagnie.

Avant de nous offrir ses beaux petits pots, vases et autres pièces de céramique, Mireille avait un emploi dont plusieurs rêvent : graphiste dans le domaine de la mode.

Sauf qu’après quelques années dans le monde du graphisme, elle se sentait un peu à côté de la track, doutait de ses créations, était heureuse… mais pas complètement.

Alors comment est-elle passée de graphiste à céramiste ?

« Complètement par hasard ! »

– me lance-t-elle

En fouillant sur le Web, à la recherche d’un peu d’inspiration, elle tombe sur des cours de poterie. Elle décide de s’y inscrire avec une amie, par simple loisir.

Elle a tellement tripé, qu’après un mois, elle disait bye-bye ! à sa carrière de graphiste et retournait officiellement à l’école. Plus précisément à la Maison des métiers d’art de Québec, afin de devenir céramiste professionnelle.

« Je le sentais. C’était clair pour moi. Pour que je lâche tout, c’est que j’avais vraiment découvert ce qui me faisait vibrer »

C’était il y a un an et demi.

Maintenant, elle crée avec confiance, non plus sur ordinateur, mais sur son tour de potier. Encore aux études, elle produit donc des pièces de façon très ponctuelle. (Ce qui nous donne des créations encore plus uniques: Youppi !)

Et disons que les affaires vont bien pour elle!

J’ai réalisé que j’étais vraiment à ma place en céramique, car j’avais confiance en moi. J’ai de très bons commentaires sur mes créations. Je suis mon instinct et ça marche ! Les gens achètent ce que je crée et c’est une satisfaction que je ne vivais pas en étant graphiste.

Mais ce n’est pas tout rose… retourner aux études à 27 ans, avec un appartement à payer, des voyages à sacrifier, des projets de bébé à peut-être retarder un peu… ça peut faire peur.

D’ailleurs, provenant d’une famille où la sécurité financière est une valeur ancrée, le changement de carrière n’a pas été sans fracas. Bien que les affaires roulent bien pour Mireille, les périodes d’insécurité sont bien présentes.

Apprendre à devenir entrepreneure

Elle a également dû apprendre à être une entrepreneure « sur le tas », comme on dit : connaître ce que son travail vaut, mettre son pied à terre, vivre avec le stress de la production…

« Malgré tout, ça vaut le coup ! » assure-t-elle.

Il faut suivre son instinct. Depuis que je le suis, ce n’est que du positif qui m’arrive. Je pense qu’il faut faire des sacrifices pour récolter par la suite.

À regarder les étincelles dans ses yeux et à entendre son ton enjoué quand elle en parle, on la croit sur parole !

Son conseil à celles qui aimeraient se lancer ?

Il faut foncer, se faire confiance et aimer ce que l’on fait. Le reste suivra… !

Psssit ! Pour celles qui souhaitent se procurer une création, c’est possible juste ici ! Pour les gens de Québec, quelques-uns de ses produits sont également disponibles à La Folle Fourchette.

…

Vous désirez connaître d’autres femmes inspirantes ? Lisez le premier article de cette série sur Ces femmes qui osent… Il vous fera découvrir Marie-Hélène et Mylène, cofondatrices de Kanevas, entreprise qui vous permet de créer votre sac sur mesure.