Quand j’ai dis à ma famille que je voulais partir en voyage, seule, à l’autre bout du monde avec mon fils d’un an, on m’a demandé: « mais comment vas-tu faire pour survivre 24 heures en avion avec un bébé? »
Tout de suite, j’ai paniqué et je me suis fais rembourser mon billet d’avion.
Quelques mois plus tard, l’idée toujours en tête, j’ai commencé à rechercher des techniques de survie. C’est en parlant avec d’autres mamans et en lisant beaucoup d’articles sur le web que j’ai pris mon courage à deux mains et que j’ai finalement acheté un nouveau billet.
Pour vous éviter des heures de lectures, je vous fait part de quelques astuces qui m’ont rendu la vie un peu plus facile à bord.
Un siège pour bébé
Les enfants en bas de deux ans peuvent généralement voyager sur les genoux des parents. C’est d’ailleurs ce qui me faisait le plus peur. Imaginez assoir un enfant d’un an – qui veut toujours bouger – sur vous pendant une journée entière.
IMPOSSIBLE!
Pour les plus petits, vous pouvez avoir accès à une couchette, mais lorsque les enfants sont capable de se lever par eux-mêmes il n’est plus possible de les utiliser.
Par contre, vous pouvez demander s’il y a des sièges de libre dans l’avion au moment de l’enregistrement. Par expérience, s’il y a de la place, vous aurai probablement un siège gratuit.
Pour ma part, j’ai décidé d’en réserver un à l’avance pour avoir l’esprit tranquille.
Le harnais CARES
Non seulement le harnais protège les enfants en cas de turbulences, au moment du décollage et de l’atterrissage, mais il est aussi très efficace pour garder l’enfant en place sur son siège.
C’est un peu comme s’il était dans son SIÈGE D’AUTO
Cela permet d’avoir les mains libres et aussi d’être certaine que l’enfant ne bougera pas si vous devez vous absenter pendant quelques minutes pour aller aux toilettes, par exemple.
La plupart des compagnies aériennes acceptent le harnais, mais semble-t-il que certains agents de bord ne soient pas bien informés sur le sujet. Malgré qu’Air Canada indique clairement sur son site que le harnais CARES est accepté durant le vol, plusieurs employés m’ont demandé de le retirer.
En imprimant l’information qui se trouve sur la page web de la compagnie, vous vous éviterai bien des maux de tête.
Le SkyBaby
Sur le chemin du retour j’ai aussi fait l’essaie du SkyBaby, un matelas conçu spécialement pour les longs vols d’avion. Avec son oreiller intégré et ses ailes rabattables qui enveloppent le corps de l’enfant, le matelas offre beaucoup de confort sans être trop encombrant.
Il est probablement plus pratique pour les nourrissons voyageant sur les genoux des parents, mais mon fils a tout de même dormi plusieurs heures dans le SkyBaby, étendu sur son siège.
Les repas et collations
Certaines compagnies offrent des repas pour enfants durant les vols internationaux. Mais attention, si votre enfant dort pendant le service, il y a bien des chances qu’il passe sous la table.
Si votre enfant mange solide, je vous conseille donc d’apporter des collations… beaucoup de collations!
Les petits sachets de nourriture et les barres tendres pour enfants sont idéales et n’ajouterons pas beaucoup de poids à votre sac. Apportez aussi une ou deux bouteilles vides, les agents de bord se feront un plaisir de les remplir d’eau ou de lait.
Du divertissement
Le divertissement est probablement ce qui change le plus avec l’âge de l’enfant. Les plus petits dorment beaucoup. À un an, ils veulent toujours bouger. Lorsqu’ils sont un peu plus vieux, le système de divertissement se transforme en gardienne.
Pour combler les 24 heures, préparez-vous à marcher l’allée des dizaines de fois
Je vous conseille aussi de remplir votre tablette avec les applications et vidéos préférées de votre enfant. Pour ne pas déranger les autres passagers, équipez vous d’un casque d’écoute pour tout-petit. Ils ont généralement une limite de volume pour les petites oreilles sensibles. À cela ajouté des nouvelles figurines/voitures et quelques livres.
Voilà… le tour est joué!
En prenant un peu de recul, le voyage n’était pas si pire. Oui, c’étais très long et je ne peux pas dire que c’était relaxant, ou même plaisant, mais…
c’est le prix à payer pour passer du bon temps une fois arrivée à destination