Se relever après un échec, c’est possible!

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Photo: Zohre Nemati, Unsplash

Je vous écris aujourd’hui sur un sujet qui me tient à cœur, une situation qui m’est arrivée récemment. Il y a quelque temps, j’ai participé à une soirée de reportages dédiés aux étudiants en journalisme du Collège de la Cité.

Tout au long de la session d’automne, les étudiants en journalisme travaillent sur un sujet intéressant, dynamique ou unique, qu’ils vont par la suite présenter à un jury. Ce jury est composé de journalistes, d’animateurs et de chefs d’antennes. Ces derniers vont choisir les cinq meilleurs reportages et leur associer des prix.

Je l’avoue, c’est très stressant! Cela demande beaucoup d’efforts et beaucoup de patience

Je me rappelle avoir passé des heures dans la salle de classe et en dehors de la classe pour faire le meilleur reportage possible… Mais malheureusement, je n’ai pas gagné de prix.

Pour vous dire la vérité, c’est comme prendre un vrai coup de poing dans le ventre ou une gifle au visage. J’étais complètement muette!

Chaque fois que quelqu’un serrait la main du chef de Radio-Canada, mon coeur se serrait et battait à 100 km/h. C’est incroyable, car je me suis battue pour ce reportage, mais à la fin, je ne reçois aucune félicitation…

Photo: Ethan Haddox, Unsplash

En rentrant chez moi, je me suis posé des questions :

Suis-je faite pour exercer ce métier ?

Toute ma confiance et mes efforts se sont écroulés. Je me suis retrouvée comme un animal délaissé. Mes amis et camarades de classe se félicitaient, mais moi, j’ai décidé de partir plus tôt avec ma famille.


Se remonter les manches

Toutefois, ce qui m’a rendue heureuse, c’est lorsque ma mère m’a écrit un message sur Whatsapp:

Je suis fière de ma petite fille.

Photo: Michael Dam, Unsplash

Ce message m’a fait chaud au coeur et j’ai commencé à me dire qu’il ne faut pas que je m’apitoie sur mon sort et qu’il ne faut surtout pas que j’abandonne. J’ai choisi le journalisme parce que c’est un métier qui demande beaucoup de rigueur et il faut escalader énormément de montagnes avant d’arriver au sommet.

Je suis fière de moi, j’ai accompli de belles choses pendant ces quatre longues années et il ne faut pas oublier mon objectif final : MON DIPLÔME!

Grâce aux encouragements de mes amis, j’ai pu présenter mon sujet devant tout le monde et j’ai fait face à une de mes plus grandes peurs : parler devant un public. C’est une victoire en soi!

Non, je n’ai pas gagné de prix, mais il ne faut pas que je laisse ce petit détail prendre le dessus. Je ne vais pas abandonner et je vais continuer à me battre tous les jours de ma vie.


Foncez!

Ainsi, ce que je veux dire à tout le monde, c’est que chaque fois que vous avez un obstacle devant vous, surtout n’abandonnez pas, ce serait beaucoup trop facile. Foncez! Défoncez le mur s’il le faut, mais ne vous apitoyez pas sur votre sort. Suivez votre ligne directrice et ayez confiance en vous.

Bref, le meilleur conseil que je peux vous donner est :

Suivez votre passion et ce que vous aimez faire!