Si vous vouliez rencontrer des célébrités québécoises le 22 mai au soir, il fallait se rendre à l’Arsenal à Montréal. Dans un lancement intime (si tu acceptes plus de 200 personnes dans ton intimité), Jean Leloup dévoilait l’univers de son nouvel album L’Étrange Pays.
Et pour être étrange, c’était étrange. Bien, au final, c’était à l’image de Jean Leloup.
Ladies and gentlemen, John the Wolf!
Les invités du Loup
L’invitation est annoncée pour 18h à l’Arsenal. Ma mère m’a toujours dit d’arriver 15 minutes à l’avance et mes amies 15 minutes en retard (pour être fashionably late). J’ai coupé la poire en deux et je suis arrivé à 18h pile. Une trentaine de personnes se promènent dans l’immense édifice qui abrite une sorte de galerie d’art. Je me dis que ce sera vraiment un petit show cute de Leloup, avec quelques invités médias.
Wait a minute, ma chère… la visite s’en vient!
Dès l’accueil, on m’annonce que La Forêt Bleue ouvrira ses portes à 19h et que les bières sont plus loin à droite. Oh well, on va patienter avec une tite frette, parmi les gens et les œuvres.
À défaut de connaître personnellement les gens, des visages connus, il y en avait. Un beau mélange de voir Marc Labrèche, Cœur de Pirate, Mehdi Bousaidan, Marie-Soleil Dion et Anik Jean. On peut dire que pas mal tout le monde aime Jean Leloup, rendu là. J’ai donc passé une bonne heure à faire du cherche et trouve le plus de vedettes possibles. Jusqu’à ce que je réalise que la trentaine de personnes sur place est rapidement passée à une foule d’au moins 200… en moins d’une heure.
Ça fait du monde à messe!
Simplement Leloup
Enfin 19h, la foule intime (d’environ 300 personnes) commence à s’attrouper devant les portes de la fameuse forêt bleue. Puis pas mal des minutes plus tard, on entre enfin pour s’asseoir en indien devant la scène faiblement éclairée en bleu. En fait non, y’a pas de scène, mais juste un petit rocher sur un deck en bois avec un micro et une guitare. Sans oublier un immense écran derrière, qui montre des photos de la nature.
Ce n’est pas clair le concept, mais tu sais qu’avec Leloup, ce n’est jamais vraiment clair. Mais on s’en fout, c’est son univers, on va embarquer pareil!
Après encore plusieurs minutes, une vidéo se met à jouer. On y voit Jean Leloup qui fait la promotion de roches guérisseuses qu’il met sur sa tête. Des écriteaux de couleurs flash et un numéro de téléphone : le kit parfait d’une infopub cheapette.
C’est spécial, c’est Leloup. On rit pis on attend qu’il arrive sur scène encore une dizaine de minutes.
Vient enfin celui tant attendu, dans une mer d’applaudissements et coiffé d’un immense chapeau. Il s’assied, parle un peu et se lance en musique. Voix/guitare simplement, mais fort apprécié. Il se trompe quelques fois, on réalise que ça arrive même à Leloup de se tromper. On est soudainement moins perfectionniste.
Malgré qu’on connaisse le personnage, on arrive à être surpris quand il se met à chanter un bout de l’intro de Pat Patrouille. Oui oui… j’te le jure!
Une bouteille de bière tombe au sol aux 2 minutes, a point où on se demande si ça fait partie du spectacle… à défaut d’avoir un drummer. Il gratte ses cordes, chanson après chanson, et termine le tout au bout de 45 minutes et un rappel.
On aime, on n’aime pas?
Pour les fans de Jean Leloup, dont je fais partie, c’était un beau lancement. Une dose de trop et de trop peu bien équilibrée. Quant à son album, L’Étrange Pays, si vous aimez Leloup, vous serez ravis. Si vous ne l’aimez pas, il n’a pas changé d’une miette, alors vous ne l’aimerez pas plus!
Sur ce, j’attends impatiemment de recevoir ma copie par la poste…!