Les organisateurs de la 36e édition du Festivent de Lévis se sont engagés à nous en mettre plein la vue cette année et… ils n’ont pas failli à leur promesse !
La programmation familiale variée attire présentement un foule record et mis à part le manque de place sur le site qui accueillait Kaïn vendredi soir dernier, la critique encense l’événement.
Je suis une fervente de ce Festival depuis de nombreuses années. Je l’ai vu évoluer, gagner en popularité. Cet événement a su prendre sa place au sein de la communauté de Saint-Jean-Chrysostome, à Lévis, et dans le cœur de la population de Québec.
Comme les envolées de montgolfières dépendent de la température, la diversité des activités est de mise pour attirer les Festivaliers. La présence des structures gonflables illuminant le ciel, la ferme, les exposants, les manèges, les bistros et les sauts de parachutes ajoutent au plaisir et à la satisfaction de tous les participants.
Cette année, j’ai choisi de m’intéresser davantage au côté spectacle. Voici un petit résumé des prestations auxquelles j’ai eu la chance d’assister.
Billy Talent a enflammé la scène
Il était attendu par des milliers de fans en délire, qui réagissaient au moindre des ses mouvements et de ses paroles. Le chanteur du groupe, Benjamin Kowalewicz, natif de Montréal, débordait littéralement d’énergie ! Il a offert tous ses plus grands succès au public, en arpentant la scène d’un bout à l’autre pendant toute la durée du spectacle.
Le rythme était soutenu et endiablé ! Le groupe a ouvert le show avec This is how it goes, une chanson tirée de son premier album, qui a été écrite en hommage au batteur du groupe, qui souffre de sclérose en plaque. Et ils ont conclu, en rappel, avec le titre populaire Red Flag.
Je ne serais pas surprise de les revoir lors des prochaines éditions du Festivent, car ils ont adoré l’expérience… qu’ils ont comparé au FEQ.
Bryan Adams a attisé le feu
Je l’avoue, c’est mon préféré ! Je l’attendais avec impatience et je n’ai pas été déçue ! Dans ma tête et dans mon corps, j’ai eu l’impression de revivre l’été de mes douze ans, alors que j’allais le voir en show pour la première fois au Colisée de Québec ! Le lendemain, ça été une autre histoire… j’avais retrouvé mes 45 ans, mais bon ! Quelle soirée magique, inoubliable !
Le site était rempli à craquer. Le spectacle était à guichet fermé depuis plusieurs jours. Plusieurs festivaliers sont arrivés très tôt sur le site pour vibrer au son des plus grands hits de ce rockeur ontarien, qui a su traverser les années grâce à son talent et à son charme hors du commun.
En toute simplicité, dans un décor sobre, il a interprété 23 succès de son répertoire. It’s only love, Summer of 69, Heaven, Everything I do, Me voilà et Back to you ont été les chansons les plus appréciées du public.
Kaïn a mis quelques bûches de plus
Steve Veilleux, Eric Maheu et John-Anthony Gagnon-Robinette n’ont pas laissé les fans en reste sur la scène Hydro-Québec. En entonnant la chanson Welcome Bonheur pour débuter leur prestation, le trio tant espéré a fait l’unanimité de la foule qui, faute de place sur le site, a envahi les rues avoisinantes pour faire partie de l’ambiance festive !
Ils ont enchaîné plus d’une vingtaine de chansons, que le public prenait plaisir à fredonner avec eux.
Un peu avant le rappel, Kaïn a exaucé le souhait d’un jeune homme trisomique, Philippe Lord, qui avait écrit sur une pancarte son désir de chanter Embarque ma belle sur scène avec eux. J’étais plus qu’heureuse d’avoir contribué à la réalisation de ce rêve, en me servant de ma passe VIP pour permettre à Philippe de faire sa demande en avant-scène.
Un moment rempli d’émotions qui restera gravé dans le cœur des gens présents !
Une dernière soirée pour raviver la braise
Il reste encore une dernière soirée de festivités. Samuel Lussier, Raton Lover et Eric Lapointe sauront-ils conclure cette édition en beauté ? Venez le constater par vous-même, il reste encore des billets !
Au plaisir de vous y rencontrer !